DOCUMENTS INEDITS SUR LOUIS LANDI, PHOTOS EXCLUSIVES DE SA JEUNESSE A ALGER

ECOLE MATERNELLE ROCHAMBEAU - ALGER - 1944/1945
ECOLE MATERNELLE ROCHAMBEAU - ALGER - 1944/1945
ASSOCIATION SPORTIVE STE-EUGENE - ALGER
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ST-EUGENE - ALGER
ST-EUGENE - ALGER
LOUIS LANDI.
Les Landi une famille de gardien. Pierre, l'aîné de la tribu, qui gardera les buts du Racing et de Troyes entre autres, et de Nicolas qu'une vilaine blessure viendra interrompre une carrière entamée à l'A.S St-Eugène, un club de quartier d'Alger.


C'est d'ailleurs dans la cité blanche que Louis Landi naît le 10 janvier 1941. Des racines italiennes qu'il revendique d'un air gaillard, se faisant appeler Luigi. Le foot, il l'apprend dans la rue avec les copains jusqu'à son départ vers la métropole. Rusé, filou comme Kader l'entraîneur des Crocos, Luigi est repéré par le Nîmes Olympique au milieu des années 50. Commence alors pour lui un bail d'une vingtaine d'années avec le club gardois entamé le 27 septembre 1959 au Havre, en remplacement du titulaire de l'époque, Alex Roszak, blessé. Louis a 18 ans. Après des débuts timides en qualité de doublure de Pierre Bernard notamment, le gardien volant devient titulaire à partir de la saison 1963-64. Un statut qui lui profite puisqu'il obtient dans la foulée une cape chez les Espoirs qui affrontent l'Ecosse (23 mai 1964) et plus tard quelques sélections en équipe de France B (2) et une place de remplaçant chez les A en 1966 contre la Hongrie. Si Luigi Landi ne perce pas au niveau international, il demeure un excellent joueur de club et un véritable pilier du Nîmes Olympique, alignant les rencontres consécutives (150). Louis entend bien agir sur la durée et le confesse à son ami Marcel Aubour, autre gardien légendaire,avec son franc-parler métaphorique: « On verra bien lequel de nous deux ira le plus loin dans le temps. Apprends dès maintenant, toi l'oiseau sur la branche qui n'a pas cessé de voler de nid en nid, que moi le fidèle et le sédentaire, j'entends tenir jusqu'au jour où Jean-Vincent sera en mesure de prendre ma place dans la cage nîmoise »

Jean-Vincent, c'est son fiston. En juillet 1976, à 35 ans, fort de plus de 400 matches toutes compétitions confondues dans les rangs gardois, Luigi qui estime « qu'il a fini son apprentissage et que le vrai métier commence à cet âge »n'a pas l'intention de raccrocher les gants et part à Montpellier-La Paillade du jeune et ambitieux président Loulou Nicollin. L'ennemi héréditaire des Crocos évolue alors en D3 et commence sa mue avec le vieux briscard moustachu. L'histoire dure à peine une saison. Le 5 juin 1977, Luigi est victime d'un accident de la route et succombe à ses blessures trois jours plus tard, laissant une famille et ses amis dans la détresse et les larmes. Une dernière parade à 36 ans. La moins réussie d'une carrière exemplaire et intègre. Luigi Landi était aussi le dernier dinosaure des gardiens français de l'époque.

Allez, tape m'en cinq !



UNE LECON DE GARDIEN PAR LUIGI LANDI (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Louis Landi dit Luiggi Landi est né le 10 janvier 1941 à Alger.

Son premier match, il le joue 27 septembre 1959 au Havre.

Doublure de Bernard, il devient titulaire en 1963 - 1964.

International espoirs (23 mai 1964 contre l'Ecosse), international B (2 sélections) et remplaçant en équipe de France A ((28/09/1966 contre la Hongrie).

285 matches en tout sous les couleurs nîmoises malgré de graves blessures.

En 1971,  sélectionné Espoirs, suppléant de Taillander, contre Milan en Coupe de l'amitié franco-italienne, admiré par les italiens, Altafini, lui remet le ballon du match, signé par tous les joueurs.

Le 2 juin 1972, il sera le premier joueur à fêter son jubilé à Nîmes.  Il avait alors 14 ans de bons et loyaux services et 150 matches consécutifs dans les cages.

Le 27 septembre 1974, il est blessé à l' oeil par à un pétard lancé par un "supporter niçois". Nice mène alors 2 à 0, il sera remplacé par Serge Dellamore. Le match sera  rejoué à huis-clos pour le même résultat.

C'était un véritable goal volant.

Il est transféré à Montpellier la Paillade en juillet 1976.

Victime d'un accident de la route le 5 juin 1977, près de Nîmes, il meurt le 8 juin 1977 à l'âge de 36 ans.

Une foule immense était présente à son enterrement, telle était grande sa popularité. (Moi même j'y étais, ayant séché mes cours au Lycée).

Ce fut le gardien le plus fidèle à Nîmes, où il resta 16 ans. Il était libraire de profession.

Avec lui se referme une page des très grands gardiens qu'à connu Nîmes pendant 30 ans :

Stephan Dakowski (international A), Alex Rosak (remplaçant Equipe de France A), et Pierre Bernard (titulaire 7 saisons avec l'Equipe de France A et 21 sélections)

En conclusion une petite anecdote de Pirnéa, un passionné du Nîmes Olympique :

J'ai eu la chance de le voir jouer un match de barrage à Limoges en 65 ou 66.

Un match fantastique du regretté Luigi LANDI. J'y avais emmené un collègue qui était aussi gardien de but du club ou j'ai joué; il a été super impressionné: "LANDI, quel gardien, un vrai "javelot" " ne cessait-il de répéter!
Et le soir de cette victoire, j'ai croisé... NOVI et GARNIER dans un bal près de LIMOGES!!! Souvenir, souvenir...

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Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes