Le coach José Pasqualetti a livré quelques éléments sur la saison prochaine. Avec huit points de pénalité au départ, Nîmes Olympique va devoir jouer serré et compter sur un effectif remanié.
"Soulagé", c'est le mot qui revient le plus parmi les joueurs et le staff du club gardois. Un soulagement qui laissera pourtant peu de place au répit. "Il nous faudra 50 points pour nous sauver l'année prochaine de la relégation. Il vaut mieux ça que partir en national" souligne José Pasqualetti. Un objectif qui nécessite un effectif consolidé au vu des nombreux départs que le club va compter d'ici quelques jours. Parpeix, Nouri, Kovacevic, Hsissane, Omrani sont libres, Mendy et Vlachodimos en retour de prêt. Pour le dernier, qui a fait ses adieux au domaine de la Bastide jeudi lors de la dernière séance d'entrainement de la saison, rien n'est encore sûr. Le coach n'exclut pas une prolongation de prêt, séduit par les qualités techniques du joueur grec, mais ne s'avance pas pour autant : "Là on doit activer les réseaux, je vais définir les profils des joueurs que je recherche dès que je saurai de quelle enveloppe je vais disposer pour le recrutement. Je n'ai pas attendu hier soir pour avoir quelques noms en tête."
Priorité au milieu et à l'attaque
Si le doute plane encore sur l'avenir de Maoulida (35 ans), Robail a de son côté reçu une prolongation de contrat de deux ans. Elie, Harek, Barrillon devraient rester tandis que des propositions seront faites aux jeunes joueurs issus du centre de formation. Pour regonfler ce groupe, José Pasqualetti va devoir composer avec Henri Atamaniuk, nouveau conseiller sportif du club : "On va devoir discuter, je vais lui faire part de mon désir, des profils que je recherche." C'est principalement en milieu de terrain et en attaque que les départs sont nombreux. À ces postes là, cinq joueurs minimum devraient rejoindre le club pendant le mercato. "Mais il n'est pas exclu d'ajouter un joueur d'expérience en défense" précise le coach.
Pour ceux qui vont rester, la saison 2014/2015 aura laissé des traces et créer un noyau solide. "Ce sont des faits de vie qui ne peuvent que conforter et renforcer l'état d'esprit d'un groupe". De son côté, José Pasqualetti, qui souhaite construire un projet sur plusieurs années, ne cache pas son désir de rester nîmois pour plusieurs saisons. "Je n'avais pas l'intention de partir ailleurs, aujourd'hui dans ma tête je suis nîmois."