Recrue la plus chère du dernier mercato estival (3M€), Niclas Eliasson est apparu 21 fois en Ligue 1 cette saison pour quatre buts marqués et une passe délivrée. Le milieu de terrain âgé de 25 ans revient sur ses débuts en France, l'arrivée de Pascal Plancque ou encore sa vie dans le Gard.

Objectif Gard : Qu'avez-vous ressenti lors du derby contre Montpellier de voir tous ces supporters autour du car vous accompagner jusqu'au stade ?

Niclas Eliasson : C'était très excitant et une super sensation. On sentait que ça motivait tous les joueurs dans le bus. On voit que ce sont des supporters passionnés, ça te donne envie de tout donner pour remporter le match. Ça nous donne également une énergie supplémentaire pour se battre et pouvoir bien terminer la saison.

Aviez-vous déjà vécu une telle ambiance auparavant ?

En Suède, à Stockholm. Le "Classico" est lui aussi très intense, entre l'AIK et Djurgårdens IF ou Hammarby IF, ceux sont trois équipes de la capitale avec beaucoup de supporters, la ferveur est comparable. Malheureusement, c'était triste que les supporters ne puissent pas être dans le stade à cause du covid, parce que j'imagine que ça aurait été une atmosphère incroyable pendant le match.

Comment jugez-vous vos débuts à Nîmes ?

L'équipe a connu des hauts et des bas. Les premiers mois dans un nouveau club, un nouveau pays, un nouveau championnat sont toujours difficiles. Mais maintenant je me sens bien et capable d'aider l'équipe en marquant des buts ainsi qu'en faisant des passes décisives. L'équipe a gagné quelques matches récemment. On est dans la bonne direction. J'espère que l'on va progresser pour le reste de la saison et gagner plus de matches encore.

Qu'est-ce qui vous fais dire aujourd'hui que Nîmes sera en Ligue 1 la saison prochaine ?

Pour moi c'est un groupe et un club où tout le monde travaille dans le même sens, que ce soit le coach, le staff, ou les supporters, comme on l'a vu autour du bus dimanche. Tout le monde fait au mieux pour maintenir Nîmes en Ligue 1. Le groupe est motivé et chaque joueur travaille très dur. Maintenant il reste neuf matches. Je pense que ça va être difficile mais on va faire tout ce qui est possible pour garder le club en Ligue 1.

Personnellement, comment vivez-vous cette situation où vous alternez entre titulaire et remplaçant ?

Évidemment tu veux toujours jouer mais certains matches je commence remplaçant mais quand je rentre, je marque. Ça montre que même si tu es remplaçant ou titulaire tu dois rester focus pour aider l'équipe et faire du mieux possible que tu joues 20 minutes ou 90.

Comment avez-vous vécu ce doublé inscrit face à Marseille, au stade Vélodrome, le 16 janvier dernier ?

C'étaient mes premiers buts en Ligue 1 donc c'était une sensation incroyable surtout contre une grosse équipe comme Marseille, c'était cool ! J'étais très content d'aider l'équipe à prendre les trois points, maintenant chaque point est important parce que c'est très serré dans la lutte pour le maintien.

Vous avez inscrit quatre buts pour le moment. Quel est votre préféré ?

Bien sûr c'est celui sur coup franc contre Monaco ! C'est quelque chose que je bosse beaucoup à l'entraînement. Parfois, après les séances on reste avec Yassine Benrahou pour tirer quelques coup francs.

Depuis l'arrivée de Pascal Plancque, les résultats sont meilleurs. Qu'a t-il apporté de nouveau dans l'équipe ?

Il arrive et les résultats sont meilleurs donc je pense qu'il amène une énergie positive dans le groupe parce qu'on était dans une position un peu compliquée. Il a fait en sorte que tout le monde travaille ensemble pour le même but et c'est positif pour l'équipe. Niveau résultat, on a gagné trois matches d'affilée puis on prend quelques points par-ci par-là. Il nous amène aussi son expérience et donne des conseils aux joueurs : "fais comme ci, fais comme ça". C'est très positif !

En cas de relégation du NO en Ligue 2, resterez-vous au club ?

Bien sûr ! Je ne veux pas penser au futur mais à aujourd'hui et maintenir le club dans l'élite.

Appréciez-vous votre vie à Nîmes ?

Oui, Nîmes est vraiment une ville magnifique. Je ne suis pas allé encore une seule fois au restaurant puisque tout est fermé (rires) donc je n'ai pas encore vu beaucoup la ville. Mais de ce que j'ai vu, c'est vraiment beau donc je suis très content. Sinon j'habite à côté, à Vauvert. C'est très calme, très relaxant et je vis là-bas avec ma copine qui est suédoise et qui fait ses études.

Qu'avez-vous découvert en venant vivre dans le Gard ?

En ce moment avec la covid, j'essaie de faire attention donc généralement je vais à l'entraînement, je rentre chez moi et je me relaxe. Je ne sors pas tant que ça. Mais j'espère que la situation va s'arranger.

Zlatan Ibrahimovic a annoncé son retour en équipe nationale. Est-ce une bonne chose pour la Suède ?

Bien sûr ! C'est l'un des meilleurs joueurs du monde. Il a une carrière incroyable donc c'est très bien pour la Suède de le compter de nouveau parmi nous.

Peut-être qu'un jour vous jouerez avec lui...

Je le souhaite ! Je fais de mon mieux pour et j'espère que ça arrivera.

Propos recueillis par Corentin Corger

Le milieu offensif Niclas Eliasson a débarqué dans le Gard le 2 octobre dernier pour s'engager trois saisons avec Nîmes Olympique en provenance de Bristol City (pour un montant de 3M€). Ce suédo-brésilien de 24 ans s'est exprimé pour la première fois devant la presse, en anglais. Il nous en dit plus sur sa personnalité et raconte ses premières impressions sur la découverte de la Ligue 1. 

Objectif Gard : Comment se passent vos premières semaines dans le Gard ? 

Niclas Eliasson : Je suis vraiment très content d'être ici. Le club est fantastique et je suis entouré de bonnes personnes que ce soit l'entraîneur ou les joueurs. Même si je viens d'un autre pays ça a été facile de m'intégrer dans le groupe. Les gens sont ouverts et c'est assez facile de parler avec tout le monde. J'essaie d'être toujours positif et d'apporter de la bonne énergie car c'est ce qui me caractérise vraiment. En dehors du club, je trouve la ville très belle donc c'est que du positif.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Nîmes Olympique ?

Dès que j'ai eu ma première conversation avec Reda Hammache et Jérôme Arpinon, le projet du club m'a plu. La façon dont ils sont passionnés et le fait qu'ils soient dans une démarche de toujours vouloir faire grandir le club m'ont convaincu. Il y a aussi le style de jeu. Je cherchais une équipe offensive et agressive. Donc quand j'ai entendu tout ça, j'ai forcément été très curieux. D'autant plus que je connaissais Nîmes car je suivais la Ligue 1. Lorsque j'ai compris que le club avait un intérêt pour moi, je me suis davantage renseigné.

Après trois matchs, quelles différences avez-vous constaté entre la D2 Anglaise et la Ligue 1 ?  

L'EFL Championship est surtout physique alors qu'en France il y a vraiment la technique en plus. Ce sont deux bons championnats mais c'est sûr que pour ma progression la Ligue 1 est plus intéressante. C'est un des meilleurs championnats d'Europe. Il y a de bons joueurs et de bonnes équipes, je suis content d'en faire partie.

Après trois rencontres disputées, comment jugez-vous vos premières performances ? 

Ces premiers matchs ont été assez difficiles pour l'équipe. Personnellement, j'ai l'impression de progresser de jour en jour. Cela fait seulement quelques semaines que je suis là et je m'habitue petit a petit à une nouvelle manière de jouer. Je peux être positionné milieu droit ou à gauche, les deux côtés me vont. Je jouerai là où le coach estime qu'il a besoin de moi.

Quels joueurs sont vos idoles ?

Depuis toujours, je suis fan de Zlatan Ibrahimović. En Suède, c'est une légende. Et puis aussi le brésilien Ronaldinho. Pour moi, ce sont les deux plus grands dans le football.

Quelle chanson avez-vous chanté pour votre bizutage ?

C'était un titre suédois, je ne vais pas vous la chanter maintenant (rires) !

Votre surnom est "Samba Nicke" d'où cela vient-il ? 

C'était quand je jouais en Suède, mes coéquipiers et les supporters m'appelaient comme ça car ma mère vient du Brésil et aussi par rapport à mon style de jeu. Mais ce n'est plus le cas maintenant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce surnom.

Vous parlez déjà quatre langues (anglais, suédois, portugais et espagnol), comment se passe l'apprentissage du Français ? 

Je comprends de mieux en mieux et j'espère que le français sera très bientôt ma cinquième langue.

Que pouvez-vous nous dire ?

Merci beaucoup. Je m'appelle Niclas.

Dans combien de temps pourra-t-on faire l'interview en français ?

La prochaine fois peut-être !

Propos recueillis par Corentin Corger

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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