Le renouveau du Nîmes Olympique illustré par cette série de quatre victoires consécutives passe par les recrues du mercato hivernal mais également par celles arrivées cet été qui ont pris leur marque en Ligue 1. À l'image de Sidy Sarr, titulaire à trois reprises sur les quatre derniers matches et auteur face à Angers de sa deuxième passe décisive de la saison. Le Sénégalais, de nature peu bavard, a néanmoins accepté d'évoquer ses premiers mois dans le Gard.

Objectif Gard : Comment s'est passé votre adaptation à l'élite ?

Sidy Sarr : Il y a beaucoup de différences surtout tactiquement. La Ligue 2 ce n'est pas au top sur ce point mais en Ligue 1 il te faut être prêt. J'ai beaucoup progressé là-dessus et je me suis bien adapté. Globalement, cela nous a manqué mais maintenant on est bien tactiquement.

Pensez-vous vous être imposé au milieu de terrain ? 

Je me sens bien avec tout le monde, au côté de n'importe quel joueur que le coach va mettre. Après c'est à moi de me montrer. Cette passe décisive m'a fait du bien et a fait plaisir à toute l'équipe. C'était difficile sur coups de pied arrêtés, les frappes ne passaient pas donc je suis content que Moussa (Koné) ait marqué et débloqué le match.

Justement, racontez-nous ce but.  

Dans ma tête, je me suis dit si je centre : automatiquement il y a aura quelqu'un dans la surface, Yassine (Benrhaou) ou Nolan (Roux) mais je ne pensais pas à Moussa. Il vient, il met son genou, c'était top. Il faut continuer ainsi.

Cela vous a-t-il vraiment réjoui d'être rejoint en club par un de vos compatriotes ? 

On a joué au même club à l'AS Dakar Sacré-Coeur pendant deux ans en première division sénégalaise et chez les jeunes on est parti en Coupe du Monde et nous avons disputé la Coupe d'Afrique. On se connaît bien, même nos familles se côtoient. Quand il m'a appelé, je l'ai motivé pour qu'il vienne. Il regardait les matches de Ligue 1, il m'a posé des questions. Je lui ai dit : "viens frérot on a besoin de toi". Il m'a répondu : "ne t'inquiètes pas je vais venir". Et maintenant hamdoulilah (merci à dieu en arabe) on est en train de faire des bonnes choses. L'essentiel c'est que l'on vit bien avec tout le groupe. C'est pour cela que les résultats que l'on fait sont positifs.

Sur quel plan devez-vous encore progresser ? 

Je pense qu'il me faut encore plus récupérer de ballons. Je veux faire plus là-dessus pour véritablement aider l'équipe qui a besoin de moi dans ce domaine. Après le reste, je suis à l'aise sur le jeu. J'aime bien être un milieu box-to-box, cela permet aussi de marquer des buts, dribbler et délivrer des passes décisives.

Aimeriez-vous marquer d'ici la fin de la saison ?

Bien sûr ! Ce n'est pas que j'aimerais bien c'est que je dois marquer. La saison est encore longue, il reste beaucoup de matches. On va essayer de maintenir l'équipe en Ligue 1.

Juste une parenthèse sur votre non présence au stage de Peralada, que s'est-il passé ?

Je ne veux pas parler de ça.

Mais est-ce que vous vous sentez bien à Nîmes ? 

Je suis bien. J'ai trouvé ici une famille. Même si j'échange beaucoup avec la mienne restée au Sénégal. En dehors de l'entraînement, on se voit avec les joueurs, on rigole. Ils viennent chez moi, je vais chez eux. Je me sens bien avec tout le monde. J'apprécie aussi la ville, j'ai visité tout seul les arènes. J'ai beaucoup aimé.

 

Propos recueillis par Corentin Corger

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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