Après un début de saison difficile, le milieu de terrain nîmois enchaîne les titularisations. Il revient sur ses premiers mois à Nîmes et les sifflets de certains supporters des Crocodiles. À trois jours d’un déplacement important à Metz, il est l’invité du 7h50.

Quel bilan faites-vous de vos premiers mois au Nîmes Olympique ?

Lamine Fomba : Au début ça a été compliqué. J’avais du mal à me mettre au niveau. Mais avec l'enchaînement des matches, je me sens beaucoup mieux sur le terrain.

À quoi attribuez-vous cette progression ?

La préparation du mois de janvier m’a fait du bien. Ensuite j’ai beaucoup travaillé pendant les entraînements.

Vous semblez-bien fonctionner avec Sidy Sarr...

Je m’entends bien avec n’importe quel milieu de terrain du Nîmes Olympique. Mais c’est vrai que ça a bien marché avec Sidy lors des derniers matches.

Les supporters nîmois vous ont parfois sifflé. Cela a été difficile pour vous ?

C’est un mal pour un bien, cela m’oblige à me remettre en question. Je peux les comprendre. On m’a payé cher (4 millions d’euros) et je n’ai pas fait des bons matches. C’était difficile pour moi aussi, et je travaille chaque jour pour être meilleur. Quand je suis mauvais, je ne le fais pas exprès.

Cela n’a pas été trop lourd d’arriver avec l’étiquette du transfert le plus cher de l’histoire du club ?

Je n’y pensais pas tant que cela. Je suis venu pour faire le maximum.

Il y a-t-il eu des moments où vous avez regretté d’être venu à Nîmes ?

Pas du tout. Avant de venir, je savais que je vivrai des moments difficiles. Je passe de Ligue 2 à Ligue 1, ce n’est si facile. D’autant que la saison dernière était la première que je jouais entièrement.

Parlez-nous de l’ambiance du stade des Costières...

C’est une grosse ambiance à l’anglaise. À Auxerre, il n’y avait pas autant de monde. Nos adversaires nous disent à chaque fois « c’est chaud chez vous ! ». Ça nous aide beaucoup pendant les matches et ça nous pousse à donner le maximum.

Venir à Nîmes, c’était une remise en question ?

Après 10 ans à Auxerre, j’avais mes habitudes dans mon club formateur. À Nîmes, j’ai découvert un autre niveau. L’organisation, la tactique et dans les 30 derniers mètres ça va plus vite. Et puis quand on fait une erreur, c’est compliqué de récupérer le ballon.

Comment voyez-vous la fin de la saison nîmoise ?

On est barragistes. On s’est bien remis dans le bain, mais nous sommes quatre voire cinq équipes à jouer le maintien. Il faut jouer à fond jusqu’au bout et grappiller le maximum de points.

Que vous inspire le match à Metz samedi soir ?

C’est très important. Il va falloir essayer de gagner là-bas pour revenir à un point d’eux.

Vous êtes heureux à Nîmes ?

Je me sens bien ici. Il y a du soleil, du beau temps et un bon niveau aussi.

Quels sont vos objectifs personnels ?

Continuer à enchaîner les bons matches et progresser.

 

Propos recueillis par Norman Jardin

Objectif Gard : Quelles sont vos premières impressions au Nîmes Olympique ?

Lamine Fomba : Je suis très content et j’étais impatient d’arriver. C’est mon premier entraînement, mais j’ai l’impression que le groupe vit bien.

Le Nîmes Olympique était-il votre priorité ?

Oui, parce que j’ai eu le coach et Jérôme Arpinon au téléphone et le discours était très pertinent. J’ai senti l’envie de travailler avec moi. J’ai aussi parlé avec des coachs d’autres clubs mais ils n’avaient pas les mêmes propos. J’ai tout de suite dit à mon agent que je voulais venir à Nîmes.

En quoi le discours nîmois était plus séduisant que les autres ?

La coach m’a dit qu’il voulait travailler avec moi et me faire progresser. Il a évoqué toutes mes qualités. On a parlé de ce que je pouvais apporter au groupe, et de ce que le club pouvait m’apporter.

Venir à Nîmes, c’est une remise en question ?

Je repars à zéro. J’étais dans mon confort. Cela faisait douze ans que j’étais à Auxerre, j’étais un peu le fils du club. Là j’arrive dans un nouvel endroit et c’est le niveau au-dessus avec la Ligue 1. 

Pourquoi avoir quitté Auxerre cette saison ?

L’année dernière, j’ai eu des contacts avec des clubs, mais j’ai voulu rester à l’AJA pour m’y imposer. Cette saison, je me suis dit que c’était le moment de découvrir autre chose.

Quelles sont vos qualités et vos défauts de joueur ?

Une de mes qualités est de beaucoup courir. Un de mes défauts se situe devant le but, où je manque d’efficacité. Je peux aussi progresser physiquement.

Qu’êtes-vous venu chercher à Nîmes ?

Je suis là pour progresser, jouer à l’échelon supérieur et m’adapter à la Ligue 1.

Le classement actuel des Crocos ne vous a pas inquiété ?

Non, pas du tout. Cela fait que deux journées que ça a commencé. J’ai regardé l'année dernière, et ils ont fait une très belle saison avec un très bon public.

Avez-vous suivi le Nîmes – Nice de samedi dernier ?

Oui. C’était très chaud.

Connaissiez-vous déjà certains de vos nouveaux partenaires ?

Oui, Romain Philippoteaux avec qui j’ai joué à Auxerre et c’est un peu comme un grand frère pour moi. Il y a aussi Zinedine Ferhat que j’ai affronté en Ligue 2, et Renaud Ripart.

 

Propos recueillis par Norman Jardin

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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