Le 21 juin, Pascal Plancque sera bien présent à La Bastide pour la reprise de l’entraînement du Nîmes Olympique relégué en Ligue 2. Cet après-midi, le technicien, arrivé comme adjoint de Jérôme Arpinon en janvier avant de devenir nº1 un mois plus tard, a prolongé son contrat jusqu’en juin 2023. Pour La Provence, il a accepté d’expliquer sa décision et d’évoquer son état d’esprit.

Qu’est-ce qui vous a décidé à prolonger votre expérience à Nîmes ?

Pascal Plancque : D’abord, la confiance qu’on me témoigne. Pour moi, c’est important. Même si la fin n’a pas été heureuse, les mois passés au Nîmes Olympique m’ont également convaincu. Ce club a des valeurs. Il dégage quelque chose de fort; il a une vraie identité. Même s’il a encore besoin de se structurer pour continuer à avancer, il y a beaucoup de compétences et de bonnes volontés. Je m’y sens bien. C’est un bon endroit pour travailler. Il y a un gros challenge sportif à relever. Tout ça m’a donc donné envie de continuer.

En fin de saison, vous vous étiez donné un temps de réflexion pour bien évaluer la situation et les conditions avec l’équipe dirigeante. Aujourd’hui, vous avez donc de solides garanties pour mener à bien un projet cohérent...

C’est ce que nous avions convenu, depuis le début. Au départ, je n’étais pas du tout demandeur du poste de nº1; je n’étais pas venu pour ça. Quand les dirigeants m’ont demandé d’assurer la fin de saison, nous avons tout de suite convenu que nous ferions un point en fin de saison. Nous l’avons donc fait, comme prévu.

Nous avons ainsi établi un bilan et dressé des perspectives pour la saison à venir que j’ai trouvé plutôt optimistes. C’est ce qui m’a encouragé à me réengager.

Malgré les soubresauts qui ont secoué le club, ces dernières semaines, avec le conflit opposant le président-actionnaire Rani Assaf et l’Association Nîmes Olympique au sujet du centre de formation notamment. Ce contexte n’est-il pas trop perturbant ?

Joueurs, entraîneurs, administratifs, supporters : tout le monde a été évidemment perturbé. Mais ça fait partie de la vie d’un club. Personnellement, j’ai confiance dans le projet qui m’a été présenté. Moi, ce qui me plaît avec le président, c’est que quand il me dit quelque chose, il le tient; il ne me vend pas du vent ni du rêve. Il est très réaliste. Et ça me convient parfaitement, parce que je suis comme ça aussi. Il y a une tâche qui s’annonce compliquée; tout le monde le sait. Le président en est conscient.

Vous parliez de perspectives. Quelles sont-elles ?

Le club est bien géré. Les dirigeants ont conscience qu’il a besoin d’être encore structuré et développé. Je sens qu’il y a vraiment de la bonne volonté et de la motivation. L’équipe dirigeante a le souhait de revenir en Ligue 1 rapidement. Le club n’a pas pour ambition de végéter. Au contraire, il veut s’améliorer et continuer à performer, c’est évident. On va se donner à 100 % pour obtenir les meilleurs résultats possible.

Certes, les clubs qui descendent mettent toujours du temps à remonter, parce qu’une relégation n’est jamais facile à gérer, et ce, sur tous les plans : financier, sportif, mental,... La Ligue 2 est un championnat difficile. Ce sera très relevé, cette saison. En tout cas, l’idée, c’est de pouvoir retrouver la Ligue 1.

Vous travaillez évidemment sur les contours de l’effectif depuis un certain temps. Qu’en est-il, à ce jour ?

Reda (Hammache, le directeur sportif, ndlr) travaille d’arrache-pied. Une chose est sûre, j’avais déjà eu l’occasion de dire que nous avions un groupe qui était très étoffé, même trop étoffé, la saison passée. Aujourd’hui, la priorité, c’est de s’appuyer sur un groupe un peu moins étoffé. Dans un deuxième temps, nous songerons naturellement à nous renforcer par rapport aux joueurs qui vont nous quitter. L’idée, c’est quand même d’avoir des joueurs cadres sur lesquels se reposer, car nous aurons besoin d’expérience.

Laurent Blanchard - La Provence - 04/06/2021

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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