Pour son dernier match en Ligue 1, Nîmes Olympique s'est incliné à Rennes sur le score de 2-0 dans une rencontre qui ne restera pas dans les mémoires.

Pour ce dernier match de la saison, Nîmes Olympique voulait laisser une belle image à défaut d‘avoir sauvé sa place dans l’élite du football français. Un ultime rendez mais une première apparition de la saison pour Valerio dans un onze de départ et Ahlinvi retrouvait également une place de titulaire. Officiellement relégués en Ligue 2 depuis une semaine, les Crocodiles attaquent la rencontre sans pression. Ce n’est pas le cas de leurs adversaires rennais qui peuvent encore décrocher une place européenne en cas de victoire.

Logiquement, les Bretons sont les premiers à se mettre en évidence avec un centre à ras de terre que Reynet dégage du pied (7e). Nîmes répond avec une reprise de volée de Landre qui n’est toutefois pas cadrée (9e). En ce début de rencontre, le bloc gardois est bien en place et les Rennais peinent à trouver des solutions. Les joueurs de Plancque évoluent sans complexe et Koné, qui a vu Gomis loin de ses buts, tente mais manque son lobe (13e). Le but nîmois est proche quand à la suite d’un ballon mal repoussé par la défense bretonne, Ahlinvi dans les seize mètres frappe en force, mais Gomis détourne le ballon sur la transversale avant qu'il ne retouche la tête du gardien de but et de sortir (22e).

Guirassy ouvre le score, Meling et Landre constatent les dégâts. [Photo via MaxPPP]

C’est bien pour le NO et surtout beaucoup mieux que ce que l’on aurait pu imaginer pour cette entame de match. Mais les Rennais s’installent peu à peu dans le camps nîmois et ils sont récompensés quand Doku crochète Meling puis il centre et Gurassy place le ballon sous la transversale de Reynet (1-0, 25e). En trois minutes, la saison des Crocodiles était illustrée par un échec nîmois et une réussite adverse. Plus rien de notable n’intervient dans cette première période. Mais dès le retour des vestiaires, le Stade Rennais fait le break avec une reprise du droit de Bourigeaud qui se loge dans lucarne de Reynet (2-0, 51e). Le reste de la rencontre s’annonce difficile pour des Nîmois bousculés et dominés.

Les joueurs locaux maitrisent les débats et Bruno Génésio, le coach rennais fait entrer Maouassa et Del Castillo, deux joueurs qui étaient nîmois quand le NO enthousiasmait ses supporters en terminant 9e de Ligue 1. Cela remonte à deux ans à peine mais parait bien loin en ce jour de clôture de l’exercice 2020-21. Dans ce triste moment, Plancque fait entrer Depres qui n’avait plus joué depuis le 23 janvier 2019 et une grave blessure un soir où il marquait deux buts face à Angers. C’est bien là le seul instant sympa de la soirée pour les Nîmois car pour le reste, les Rennais continuent à faire tourner le ballon en se contentant de leur avance de deux buts. Les Crocodiles s'inclinent pour la 21e fois de la saison et ils terminent à la 19e place de Ligue 1. Ils disent au revoir à l'élite du football français sans savoir s'ils le retrouveront un jour.

38e journée de Ligue 1. STADE RENNAIS – NÎMES OLYMPIQUE 2-0. Roazhon Park. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Delajod. Buts : Guirassy (25e) et Bourigeaud (51e)

Rennes : Gomis – Traoré, Nyamsi, Aguerd (Dalbert, 88e), Truffert (Maouassa, 60e) – Doku (Del Castillo, 76e), Nzonzi, Camavinga (Ugochukwu, 88e), Bourigeaud – Guirassy, Terrier (Grenier, 76e). Remplaçants non utilisés : Salin, Soppy, Léa-Siliki, , Diouf et Abline. Entraîneur : Bruno Génésio.

Nîmes : Reynet – Burner, Ueda (Guessoum, 71e), Landre, Meling – Cubas – Eliason (Chadli, 77e), Ahlinvi (Depres, 77e), Valerio (Buades, 71e), Ripart – Koné (Doucouré, 63e). Remplaçants non utilisés : Nazih,. Entraîneur : Pascal Plancque.

CLIC SUR CERTAINES PHOTOS POUR LES AGRANDIR

RECHERCHE ARTICLE OU PERSONNALITE

Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes