"J’ai beaucoup discuté ces derniers jours avec Philippe Boutron et Boris Luce et j’ai beaucoup réfléchi aussi depuis le match du Mans (défaite à domicile le 10 mai)", explique Nicolas Usaï. "Il n'y avait rien de bloqué. On a discuté, j'avais quelques questions, quelques incertitudes. J'ai préféré arrêter plutôt que de rentrer dans des réunions sans avoir des réponses immédiates. C'est un choix personnel. J’ai connu une année assez difficile (débutée à Nimes en L2) qui m'a beaucoup fatigué. Ici aussi, cela n'a pas été de tout repos puisqu'il a fallu s'accrocher. J'ai le sentiment d'avoir vécu deux saisons en une. Je n'avais plus de gomme !"

 L'ancien entraîneur de Nîmes Olympique Nicolas Usaï, limogé en novembre alors que les Crocos n'étaient pas relégables, s'est confié en exclusivité à Midi Libre. Rani Assaf, ses conseillers, les supporters, son éviction, l'actuel coach d'Orléans, qui s'est maintenu en National, dit tout, ou presque.

On l'avait sollicité au moment de son éviction, cet automne. Limogé le 16 novembre, après dix mois et demi à la tête des Crocodiles, Nicolas Usaï avait accepté de nous accorder un entretien, mais s'était finalement ravisé.

"Je ne voulais pas parler sous le coup de la colère, de la déception et par rapport à mon ego, ni mettre personne en porte-à-faux alors que le club menait son opération maintien. Aujourd'hui, c'est l'heure des bilans, Nîmes est relégué, je peux m'exprimer librement. Et parler me permet de fermer la parenthèse nîmoise définitivement", explique l'entraîneur de 49 ans, qui a rebondi fin décembre à Orléans (National). Un homme entier qui laissera un bon souvenir dans le Gard. Et qui s'est confié à cœur ouvert.  

L'été dernier, si on vous avait dit que vous vous maintiendrez en fin de saison, vous auriez signé, mais pas forcément avec Orléans...

C'est exactement ça... Le paradoxe, c'est que l'an dernier, quasiment à la même époque, on ne voulait surtout pas aller en National et qu'aujourd'hui, je suis satisfait d'y rester ! Le hasard a voulu que samedi dernier, le même jour, on soit officiellement maintenu avec Orléans, et Nîmes officiellement relégué en National. Ça me fait mal de voir NO descendre, pour mon ancien staff d'abord, un staff de grande valeur, le meilleur que je puisse imaginer pour moi. Pour les joueurs, ensuite, qui étaient tous dans l'esprit. Et pour nos supporters... Quand je repense à la communion pour le dernier match aux Costières contre Bordeaux (victoire 1-0)... On aurait été capable de faire de grandes choses avec ce public. C'est terriblement frustrant.

Votre éviction, il y a six mois, a surpris beaucoup de monde : joueurs, staff, journalistes... Avez-vous été vous-même surpris ?

(Il réfléchit) Oui, même si j'ai compris certaines choses après. L'aventure se passait plutôt bien, même si on ne jouait pas la montée, c'est certain (16e avec 15 points en 15 journées). Le mercredi précédant mon éviction, Rani Assaf m'a invité au restaurant, chez Jérôme Nutile, puis m'a fait visiter le stade des Antonins et ses moindres recoins. J'y ai passé deux heures avec un casque de chantier. Avec le recul, s'il pensait se séparer de moi, il aurait pu éviter. Et si Guessoum avait marqué à Niort (le samedi avant le limogeage, Nîmes fait match nul 1-1 dans les Deux-Sèvres, et le défenseur frappe sur la barre à la dernière minute, NDLR) ? J'ai le sentiment que j'aurais été remercié quand même... Dans ce métier, on sait que l'on peut être remplacé à tout moment. Si je l'avais été après Quevilly (défaite 3-1) ou Pau (1-0), j'aurais compris, mais là...

Que s'est-il passé, selon vous, alors que Rani Assaf vous avait choisi personnellement et vous estimait ?

C'est ce qu'il a toujours dit, oui. Je n'ai pourtant pas senti de soutien indéfectible... Et je crois qu'il n'a pas eu de bons conseils. La genèse de mon départ, je la connais. Quand j'apprends que le premier qui a eu Frédéric Bompard (son successeur, NDLR) au téléphone, c'est Jean-Jacques Bourdin...

"Quand vous êtes conseillé par un journaliste et un vendeur de fibre optique..."

Quand vous êtes conseillé par un journaliste (M. Bourdin, donc) et un vendeur de fibre optique (Rafik Menni, directeur général délégué de Nîmes Olympique et proche de Rani Assaf, NDLR)... Je m'incline et je constate. Le seul avec qui l'on pouvait parler football, quand Rani Assaf était absent, c'est Bernard Pascual, le responsable du recrutement. Je regrette qu'un Sébastien Larcier ne soit pas arrivé avant pour chapeauter le sportif. Il aurait pu faire tampon avec la direction. 

Comme s'est passée votre éviction ?

Par un entretien très court de cinq minutes. On avait rendez-vous le 16 novembre à 13 h 30 au siège du club pour une réunion sur le mercato hivernal. Rani Assaf m'a dit de venir un peu avant. J'ai encore le souvenir de mon cahier, où j'avais écrit qu'il fallait se séparer de Ueda, Omarsson et Benrahou. On aurait même dû le faire dès l'été dernier. J'aurais dû être plus ferme. Moi aussi, j'ai fait des erreurs... comme tout le monde. Avec Yassine (Benrahou), on avait de bonnes relations mais il voulait absolument partir avant le début de la saison. Son agent me le répétait régulièrement. J'avais noté un seul nom comme renfort souhaité : Julien Lopez (Paris FC). Et aussi anticiper un éventuel départ de Lamine (Fomba). D'ailleurs, son remplacement par Joseph Lopy était totalement cohérent. Sinon, pour moi, on avait ce qu'il fallait pour se maintenir.

Vous n'avez donc finalement jamais participé à cette réunion...

Non. On s'est vu avec Rani Assaf. Il m'a parlé de confusion tactique, entre le passage du 3-5-2 au 4-4-2 losange. Alors qu'entre les deux systèmes, en fait, c'est quasiment la même chose : il y a juste le troisième défenseur central du 3-5-2 qui avance de 10 mètres pour devenir sentinelle. 

"On est passé de la confusion tactique à la confusion totale"

Finalement, en six mois, on est passé de confusion tactique à confusion totale... Je n'ai pas voulu entrer en conflit avec le club. J'ai laissé deux ans de contrat : on m'a payé mes sept derniers mois de la saison en cours mais en cas de maintien, j'étais prolongé jusqu'en 2025. Je l'ai dit à mes agents : je me fais virer, OK, mais je n'avais pas envie d'aller aux prud'hommes. Quant au recrutement de l'hiver, six joueurs sont arrivés, un entraîneur adjoint, un analyste vidéo, alors que l'été d'avant, on avait fait des efforts sur le mercato, avec des salaires divisés par deux par rapport à ceux de la saison précédente. En janvier, il y a eu un peu d'affolement...

Vous resterez comme un des entraîneurs limogés de l'Histoire du football avec le meilleur bilan sur son dernier mois : 3 victoires, 1 nul et 1 défaite...

Avec la victoire contre Bordeaux pour le dernier match aux Costières, cela restera comme un de mes derniers motifs de satisfaction de mon passage à Nîmes. Je m'en souviendrai au moment de mes vieux jours (sourire) ! En fait, j'ai été pris à contre-pied... mais le contre-pied fait partie du football (sourire à nouveau) !

Pendant les onze mois de votre mandat nîmois, quelles étaient vos relations avec Rani Assaf ?

Très bonnes ! On a souvent déjeuné ensemble au camping de la Bastide. Les gens de l'extérieur le trouvent "particulier", mais c'est quelqu'un de sensible aussi, même s'il ne donne pas cette impression. J'ai beaucoup de respect pour son engagement financier et pour son ambition. Être ambitieux, en France, c'est souvent une insulte, mais pas pour moi. Il paye jusqu'aux U17 Nationaux au sein de la section pro ! On dit qu'il s'en fout de la formation mais il la finance.

"Financer, c'est vital. Fédérer, c'est capital !"

Après, un club est une entreprise, mais avec une relation humaine à entretenir. Financer, c'est vital. Mais fédérer, c'est capital ! À mon arrivée, ça a été très difficile pour moi de me positionner, vraiment, par rapport au conflit ouvert avec les supporters. Le public, c'est la richesse d'un club, ses forces vives, on ne peut pas s'en passer. On ne peut pas diviser à ce point. 

Vous avez su ensuite rebondir à Orléans, mais on sent que la petite année passée à Nîmes vous aura marqué...

J'ai l'impression d'avoir vécu deux saisons en une. Je remercie Orléans, un club structuré où les conditions de travail sont bonnes. Quelque part, rebondir rapidement m'a permis de faire le deuil de Nîmes. J'ai pris un coup de 220 volts, ça a été super douloureux. Je suis parti comme un voleur : j'ai été remercié le 16, je suis reparti le 17 à Marseille (d'où il est originaire, NDLR). Mon seul regret, je l'ai dit au président lors de notre entretien de cinq minutes, c'est que je suis persuadé que l'on se serait maintenu si l'on avait continué ensemble. Mais on reverra bientôt Nîmes plus haut, j'en suis sûr. Quant à moi, dimanche, j'irai boire un coup à la feria. Comme ça, la parenthèse sera complètement fermée !

La petite histoire : "Je n'ai rien contre Frédéric Bompard, mais en 2002..."

"Je n'ai évidemment rien contre l'entraîneur Frédéric Bompard, qui m'a remplacé. Avant, j'avais remplacé Pascal (Plancque), qui avait lui-même remplacé Jérôme (Arpinon). Cela fait partie du métier de coach. Mais je lui en veux par rapport à un ancien épisode, se souvient Nicolas Usaï. En juin 2002, je jouais à Alès et je suis contacté par Dijon, où il y avait Rudi Garcia et Frédéric Bompard. Ils me veulent. Je vais sur place et, finalement, cela ne se fait pas. On me dit que le président a privilégié un autre profil. En fait, j'ai appris l'an dernier, par un ami à qui Bompard s'est confié, que Garcia et lui ne m'avaient pas pris parce qu'ils m'avaient trouvé trop petit quand ils m'avaient vu à Dijon (Nicolas Usaï mesure 1,69 m, NDLR). Et qu'ils en rigolent maintenant quand ils le racontent. Moi, ça ne me fait pas rire. Je le lui dirai quand j'aurai l'occasion..."

Midi Libre 24 05 2023

Nicolas Usaï : « Nous faisons tout pour être prêts le 30 juillet »

 Adeline Meunier

C’est avant le troisième match amical contre Bastia (à Mallemort) que Nicolas Usaï, l’entraîneur du Nîmes Olympique a répondu aux questions du site Espacecrocos.fr.

Bonjour coach, pour commencer une petite présentation pour mieux vous connaître ?

Je suis né en 1974 à Marseille. J’ai été footballeur, formé à l’OM à partir de 6 ans au centre de formation, j’ai signé pro à Istres en 1995 avant de jouer dans différents clubs (Istres, Valenciennes, Cherbourg, Angoulême, Alès) puis je suis rentré à Marseille en 2005 où j’ai joué un an à Consolat à l’époque en DH. On est monté en National 3 et je suis devenu directeur sportif du club en 2006. Je suis resté un an à la direction sportive et ensuite je suis repartie dans mon club de cœur c’est-à-dire le FC ISTRES. J’ai entraîné la réserve pendant un an de 2007 à 2008 avant d’aller avec les pros de 2008 à 2014. On est monté en Ligue 2 lors de la saison 2008/2009. J’ai été adjoint dans un premier temps de Henri Stambouli ensuite de José Pasqualetti. J’ai démissionné à la suite de l’éviction de José en 2014 et je me suis engagé à Consolat en octobre 2014. Je suis resté au club trois saisons puis j’ai démissionné au début de la troisième. Je suis allé ensuite à Sedan pendant 2 ans, à Châteauroux où j’ai fait 3 saisons. Je me suis fait virer la dernière saison au mois de décembre. Je suis resté un an sans club avant d’avoir le grand bonheur de venir à Nîmes.

Arrivé en janvier dernier au sein du Nîmes Olympique (en remplacement de Pascal Plancque) et dans un contexte particulier, quel bilan en tirez-vous ?

Déjà, sur le plan personnel c’était un grand bonheur d’arriver à Nîmes. Quand on arrive dans un club où on met en avant les petits soucis qu’il peut y avoir dans le groupe, avec beaucoup de joueurs qui voulaient partir, les relations plutôt tendues avec les supporters, un contexte un peu anxiogène, on fait donc en sorte d’arriver avec de l’enthousiasme. La première chose qu’on essaie de faire avant de parler football et d’organisation tactique c’est de fédérer. De fédérer le staff, les joueurs, le groupe pour dans un premier temps, atteindre l’objectif qui avait été fixé dès le départ c’est-à-dire se maintenir. Globalement, même s’il y a eu quelques trous d’air, des passages assez difficiles, je suis assez satisfait des résultats obtenus. C’est-à-dire obtenir le maintien mais aussi de la vie qu’on a eu dans le groupe alors que ce n’était pas gagné d’avance. Le mot « unité » est souvent revenu sur le devant des discours. Cette unité, on a réussi à la trouver au mois d’avril quand il a fallu vraiment obtenir les résultats qui nous ont permis de nous maintenir.

En tant qu’entraîneur, comment on prépare l’avant-saison ? Ce n’est pas difficile à gérer avec le mercato ?

En effet, c’est toujours une période très intense de part la charge de travail, l’intégration des nouveaux joueurs mais aussi étudier les profils qui pourraient nous rejoindre avec la cellule de recrutement et les échanges avec le président. Ça fait des journées assez chargées. C’est une période où à titre personnel il me manquerait environ 3 ou 4 heures dans la journée ! On essaie d’optimiser au maximum. À la fin de saison, je suis resté à Nîmes environ trois semaines. J’avais demandé au staff de faire une petite parenthèse dans nos vacances pour qu’on puisse faire l’ouverture de la Féria tous ensemble. Je voulais vraiment qu’on passe cette soirée car je ne connaissais pas du tout Nîmes et la tradition Nîmoise. C’était important pour moi de découvrir avec mon staff l’ouverture de la Féria ! C’est une chose qui me tenait à cœur et ça nous a permis de travailler 48 heures ensemble sur l’élaboration de la préparation.

Nîmes a perdu les deux premiers matchs amicaux (Toulouse et Annecy) où vous avez souligné des erreurs individuelles, quel est votre analyse sur ces deux rencontres ?

C’est toujours délicat sur les matchs de préparation. On a une envie première, ce sont de les gagner. Nous sommes dans une période où il faut faire attention à l’état physique des joueurs, distribuer du temps de jeu, répartir justement les minutes. Ces matchs-là viennent clôturer une semaine de travail, ça n’a pas été évident, on manquait un peu de profondeur de banc pour pouvoir répartir les temps de jeu comme on le voulait. Je suis déçu du résultat, par rapport au fait que l’on perd deux fois et que l’on n’ait pas réussi à marquer. Sur le match d’Annecy, en première mi-temps on doit mener au score, on manque un penalty et on loupe beaucoup d’occasions. Il faut faire en sorte que l’on puisse se régler sur un plan offensif et défensif. Mais il ne faut pas être alarmiste quand on perd des matchs de préparation. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les propos de Jean-Marc FURLAN après les deux défaites qu’il a connu avec Auxerre. Ça reste des matchs de prépa et l’idée c’est d’être prêt le 30 juillet contre Caen même si c’est toujours mieux de faire en sorte de se préparer à gagner.

Durant ces deux matchs, Nîmes a joué dans plusieurs systèmes de jeu (4-4-2, 3-4-3, 3-5-2), quel est celui qui vous correspond le mieux ? Et pourquoi ?

Chaque entraîneur a une organisation préférentielle. Moi en ce qui concerne l’organisation, dans un monde idéal, j’aime bien jouer à 4 derrières avec une sentinelle et en 4-3-3. Après, vu l’effectif, les joueurs ciblés et qu’on a fait venir très rapidement, je me suis fait la réflexion de jouer à 3 derrières. Tout simplement parce que l’on a aujourd’hui des joueurs comme Thibaut Vargas et Ronny Labonne sur le côté droit, Scotty Sadzoute et Rayan Nasraoui à gauche qui sont considérés plus comme des pistons que des latéraux. Niclas Eliasson peut aussi jouer à ce poste. Le fait que ce soit des joueurs qui soient viscéralement des contre-attaquants capables de répéter les courses plutôt que des défenseurs m’amène à cette réflexion. La théorie serait de pouvoir jouer à 3 défenseurs mais aussi à 2 attaquants, un attaquant avec un numéro 10 ou bien un 9 ½. On est dans l’optique, effectivement de démarrer à 3 défenseurs mais ça peut encore évoluer.

Un mot sur le mercato et les différentes recrues ? D’autres renforts sont à prévoir ? Et à quel(s) poste(s) ?

Il y a des joueurs qui risquent encore de nous rejoindre, le mercato n’est pas clôturé. Il y a deux choses différentes, la première des choses est de cibler le ou les joueurs qui nous manquent dans l’effectif. Il y a Benoît Poulain qui s’entraîne avec nous car dans l’effectif il nous manque un défenseur central. On va discuter avec lui parce que ce qu’il montre depuis 15 jours est très satisfaisant. Il y a encore un milieu de terrain qui devrait encore peut-être arriver et après il y a des joueurs qui ont émis le souhait de partir. Je respecte totalement cela sachant que ses joueurs là me l’ont dit il y a bien longtemps. Certains me l’ont annoncé depuis mon arrivée au mois de janvier mais ils sont sous contrat. S’il y a transfert, il faut avoir la demande d’un club et avec une somme qui a été déterminée par le président, une somme qui est totalement raisonnable. L’idée ce n’est pas de les empêcher de partir mais simplement que le club à travers la décision du président puisse s’y retrouver. Ce n’est pas de faire du bénéfice sur ses joueurs, simplement de rentrer économiquement dans ce que le président a investi sur certains. Aujourd’hui, ça ne bouge pas mais on reste sur le qui-vive si jamais ça venait à bouger, on réagirait immédiatement.

Le championnat de Ligue 2 BKT débute le 30 juillet (match contre Caen à domicile) avec 4 descentes et deux montées, quels vont être les objectifs du club cette saison ?

Obtenir le maintien reste le premier objectif. Vous avez souligné la particularité de cette saison avec 4 descentes, 2 montées, la fin des barrages mais aussi une particularité qu’on va tous découvrir avec une saison où il y a une coupe du monde en hiver. Il y aura une trêve assez longue, de mémoire le dernier match avant la coupe du monde est à la mi-novembre et on reprendra le championnat le 26 décembre. Ça veut donc dire également une nouvelle préparation. C’est quelque chose qu’on ne connaît pas et sur lequel on réfléchit pour pouvoir se préparer à jouer le 26 décembre, le 2 janvier. Les saisons classiques qu’on a l’habitude de connaitre, que ce soit pour le staff ou les joueurs va être complétement nouveau et c’est assez excitant de découvrir une nouvelle articulation de saison. Au-delà de l’aspect où il y a 4 descentes on sait que ça va être difficile. Il y a toujours le point d’interrogation de Bordeaux, on ne sait pas s’ils seront dans notre championnat. Quoi qu’il en soit quand on doit préparer une saison il y a beaucoup d’excitation !

Un début de championnat difficile attend les Crocos (Caen, Asse et Dijon) avec notamment des matchs contre des prétendants à la montée, les Crocos seront prêts ?

Dans tous les cas, nous faisons tout pour être prêts le 30 juillet ! On est conscient que les premiers matchs seront très difficiles mais ça va nous permettre de rentrer de pleins pieds dans le championnat et s’évaluer face à des équipes qui ont l’ambition(s) de monter en Ligue 1.

Que peut-on souhaiter à Nicolas Usaï et au Nîmes Olympique ?

Ce qu’on peut me souhaiter à moi est complétement en corrélation avec le Nîmes Olympique. C’est-à-dire gagner un maximum de match, avoir les points nécessaires pour atteindre dans un premier temps le maintien, ce qui est notre objectif, après on verra ce qui se passe une fois que ses points seront obtenus. Les souhaits me concernant seront totalement liés au Nîmes Olympique.

Un message à adresser aux supporters ?

Il y a quelque chose qui me gêne beaucoup c’est la démagogie… Je ne veux pas être démagogue mais simplement que l’on a besoin de vous et c’est très sincère de ma part.

Nous remercions Nicolas Usaï de sa disponibilité et de sa bonne humeur.

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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