Mené à l’heure de jeu, le Nîmes Olympique est parvenu à égaliser face aux Girondins de Bordeaux pour partager les points du match nul (3-3). Les hommes de Bernard Blaquart ont inscrit pour la 3e fois au moins trois buts en match en ayant pris à chaque fois des points (2 victoires, 1 nul). Les Bordelais, quant à eux, ont inscrit autant de buts dans ce match que lors des quatre premières journées.

Les deux équipes se rendaient coup pour coup durant la première période. Les visiteurs posaient les premières banderilles par Bozok (4e) et Guillaume (16e). Sankharé tentait ensuite un lob astucieux, mais Bernardoni, prêté par les Girondins aux Nîmois, se détendait parfaitement pour éviter l’ouverture du score (18e). Finalement, Briand ouvrait le score suite à une passe en profondeur de Plasil (1-0, 26e). Les Nîmois réagissaient rapidement et Guillaume égalisait sur un service en or de Bozok (1-1, 31e). Juste avant la pause, Bobichon, déjà auteur d’un superbe but cette saison face au PSG, donnait l’avantage à ses partenaires avec un superbe coup franc en pleine lucarne de Costil (1-2, 45e).

Dix minutes après le retour des vestiaires, les Girondins retournaient complètement la situation en deux minutes. Sur un excellent service de Palencia, Briand y allait de son doublé pour égaliser (2-2, 56e). Quelques secondes après la remise en jeu des Nîmois, le ballon parvenait à Kalu qui, après avoir éliminé deux défenseurs, plaçait le ballon hors de portée de Bernardoni (3-2, 58e). Mais les Nîmois ne baissaient pas les bras et si Costil sortait un nouveau coup franc de Bobichon (77e), il ne pouvait rien la minute suivante dans un face à face avec Bozok (3-3, 77e). L’attaquant nîmois, après avoir inscrit 24 buts la saison dernière en Ligue 2 Conforama, trouvait ici pour la première fois au plus haut niveau le chemin des filets.

Bernard Blaquart : «Les points, il faut qu'on les prenne quand on peut. Comme tout le monde, on en a besoin. Ce qui est rassurant, quand on est entraîneur, c'est que, quand on est mené au score, on sait qu'on peut revenir. On peut aussi prendre d'autres buts, c'est vrai, c'est la réalité, mais quand il y a qu'un but d'écart ou deux des fois, jusqu'au bout on peut revenir. C'est une force collective. C'est un groupe qui vit depuis plusieurs années ensemble, les joueurs se connaissent bien, ils passent beaucoup de temps ensemble en dehors du terrain. On ne joue pas au football pour s'emmerder, mais pour gagner des matches, pour être libéré et être heureux. Je voudrais que mes joueurs se libèrent encore plus, certains peuvent encore faire mieux, ils ne sont pas complètement libérés. Je ne veux pas que la compétition et le résultat à tout prix les inhibent. Il y a un peu d'insouciance, ils ne sont pas calculateurs mais ils manquent un peu d'expérience.»

 

Paul Bernardoni : «On était venu chercher un ou trois points, on menait à la mi-temps donc il y a une petite frustration d'avoir lâché mais, sur la physionomie du match, on est très heureux de repartir avec un point. On a été mené, on est revenu, on a été de nouveau mené, cela montre que notre état d'esprit est toujours là, il faut le garder. Il y a des regrets mais aussi un peu de fierté car on est capable de revenir, ce n'est pas la première fois qu'on le fait, il faut persévérer mais aussi gagner des matches. Sur le papier on est peut-être moins bon que les autres mais sur le terrain, on démontre de grosses qualités. Honnêtement, je ne suis pas spécialement surpris vu ce que je vois à l'entraînement et comment on se donne.» 

Éric Bedouet : «À domicile, oui c'est une contre-performance. On savait que c'était une équipe difficile, toujours dans la phase positive de sa montée, qui a rencontré des grosses équipes, donc il n'y a pas de baisse de régime. Les joueurs sont à fond, jouent bien. Nous, on doit mieux gérer les matches que ça. Il y a des moments où il ne faut pas paniquer et essayer de désorganiser l'adversaire. On a des petites choses comme ça à améliorer. C'est à l'entraînement qu'il va falloir retravailler et équilibrer tout ça. Des fois, c'est lié à des mauvais placements, des petites erreurs qui peuvent arriver mais il faut le faire assez rapidement. Il y a eu des petits changements dans le club, ça a peut-être désorganisé les têtes. Mais la défense concerne tout le monde, je n'accuse pas que les défenseurs, c'est tout le monde. Être 19e, ce n'est pas agréable, j'aurais préféré avoir 3 points et s'échapper de cette zone-là. Il ne faut pas baisser la tête.»

 

Jimmy Briand : «C'était mes premiers buts mais on n'a pas gagné donc il y a une grosse déception. il va falloir continuer à travailler et à mieux gérer quand on mène au score. La saison va commencer à s'enchaîner et on a pris un peu de retard. Ricardo nous a dit qu'il y avait des bonnes choses et d'autres à corriger. On connait cette équipe de Nîmes, on sait qu'elle ne lâche rien. Les coups arrêtés (contre nous), c'est aussi un chantier à travailler. Quand une équipe doute un peu, c'est souvent significatif, on a un coach qui insiste beaucoup là-dessus, on va rectifier le tir.»

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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