Battu 1-0 à Toulouse, lors de la 3ème journée de Ligue 1, Nîmes concède sa première défaite de la saison. Sauvés une première fois par Bernardoni, les Crocos se sont inclinés sur un penalty. Dominés, ils ne sont jamais parvenus à bousculer le Téfécé. 

Passé l'exploit face à Marseille, retour à la réalité avec un déplacement à Toulouse, pour disputer le premier derby d'Occitanie de la saison. Bernard Blaquart avait prévenu que le match d'après Marseille serait difficile, le début de match confirmait ses propos. Après une première incursion stérile, Leya Iseka retournait dans la surface pour marquer en deux temps (8e). Les Toulousains exultaient, les Nîmois se replaçaient. Diallo remobilisait déjà ses partenaires.Sauf que l'arbitre, M. Schneider, venait sauver les visiteurs en désignant la VAR. Dans l’oreillette, ses assesseurs lui ont indiqué une position de hors-jeu de l'attaquant belge. Cela s'est joué d'une demi-épaule. Une première frayeur qui devait réveiller les Crocos. Mais l'effet espéré, ne se produisait pas. Ils subissaient en ayant du mal à sortir de leur moitié de terrain. La première apparition des Rouges dans la surface des Violets survenait après un coup franc lointain tiré par Savanier. Diallo remisait le ballon, dégageait finalement par Jullien (18e).

Incapable de mettre en place son jeu collectif, Nîmes était forcé de procéder par des longs ballons aériens. Sur un dégagement raté, Amian prenait sa chance de loin, mais ce n'était pas cadré (20e). La volonté nîmoise de créer quelques décalages se manifestait mais cela manquait de précision technique. La possession était à l'avantage du Téfécé (56% contre 44%) mais sa domination n'était pas tranchante. Néanmoins, le jeune Todibo (19 ans) obtenait un penalty après avoir reçu le pied de Landre dans le visage. Le défenseur recevait au passage le premier carton jaune de la partie (37e).

Déjà présent sur le but refusé, Bernardoni montrait à nouveau que sa place est en Ligue 1. Devant Gradel, le gardien prêté par Bordeaux se détendait sur sa droite pour repousser la tentative de l'Ivoirien. Comme si un premier exploit ne suffisait pas, le meilleur gardien de Ligue 2 de la saison passée sauvait encore les siens sur une reprise à bout portant de Leya Iseka (42e).

Heureux de revenir aux vestiaires sur un score vierge, les Crocos souffraient de nouveau dès l'entame de la seconde période. En feu, Bernardoni se payait même le luxe de réaliser une nouvelle parade alors que l'arbitre avait sifflé une faute adverse. Après avoir passé la période des dix premières minutes, là où le NO a encaissé trois de ses quatre buts, un regain de forme était visible. D'abord Bouanga tentait sa chance à l'entrée de la surface, sans succès (57e). Puis, le centre de Thioub mettait en difficulté Jullien qui se trouait, derrière Reynet devançait Diallo. Enfin, Guillaume manquait de rigueur sur son contrôle et se déviait du but. Son centre en retrait trouvait Ripart qui ratait la cible.

Les Nîmois se libéraient progressivement. Sur un contre initié par Savanier, l'action se terminait côté gauche par un tir de Bouanga (70e). Ce n'était toujours pas cadré. À l'approche du dernier quart d'heure, Depres rentrait, comme à Angers. Les deux équipes étaient coupées en deux et le hold-up était possible. Un élan refroidit lorsque Briançon taclait Sanogo dans la surface. Un manque de vice, signe de la phase d'apprentissage dans laquelle se trouve le Nîmes Olympique. Bernardoni, cette fois-ci, ne bougeait pas et était battu sur sa gauche (80e).

 

À la suite d'une mauvaise passe de Savanier, Sanogo lançait en profondeur dribblait Bernardoni et Briançon éviter le pire en taclant in extremis. Derrière, Bernardoni, le meilleur Croco ce soir, repoussait une nouvelle balle de break face à Gradel (89e). Le point du nul aurait été un bon résultat mais même ce score semblait difficile à obtenir pour les Crocos. Pas d'inquiétude à avoir, les six points déjà pris permettent d'avoir une marge d'erreur.             Corentin Corger  

Le match vu par "La Dépêche" (clic pour agrandir)

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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