Nicolas Benezet ruminera pendant quelques jours son face à face dès la première minute de jeu. Son but aurait totalement changé la physionomie. La finalité ? Nîmes s’est incliné lundi 20 février face à Saint-Etienne dans un match crucial pour le maintien en Ligue 2 (2-1).

Le duel de Benezet n’a été qu’une parmi les nombreuses occasions du début de rencontre. Dias a repoussé des occasions stéphanoises tandis que Pagis a manqué de peu de surprendre Larsonneur à l’issue d’une belle combinaison sur corner. Les Verts se sont montrés plus efficaces. D’une frappe croisée Nkounkou a ouvert le score (34e, 1-0). Sonnés les Nîmois ont été assommés au retour des vestiaires sur un temps fort. Sur un contre long de 70 mètres, Wadji est venu battre Dias (51e, 2-0).

La révolte a été initiée par l’entrant Tchokounté. Sa première tête a été détournée par Larsonneur (68e), la seconde a frappé le poteau pour faire mouche (69e, 2-1). Nîmes a fait douter Saint-Etienne. Le centre-tir d’Ambri a bien heurté la barre transversale mais il a été l’unique danger devant les buts des Verts en fin de match.

Comme ce fut déjà le cas face à Guingamp, le manque de fluidité pour scanner son billet et entrer dans le stade a mis en colère bon nombre de supporters. « Je suis arrivé devant le stade à 20h10 et quand je suis arrivé à ma place le match avait commencé depuis 20 minutes. C’était la première fois que je venais et la dernière », peste un fan qui n’est pas le seul à avoir raté le début de la rencontre.

Quand Idriss Ech-Chergui (3 ans à Nîmes et qui a connu la montée en Ligue 2 sous nos couleurs) parle des supporters (www.envertetcontretous.fr)

Pour revenir à l'affiche entre Nîmes et l'ASSE, certains comparent les supporters des deux clubs, toi qui a connu les deux, y as-tu vu des similitudes ?

À Saint-Étienne, la ferveur est vraiment là. C’est vraiment une ville de foot. J’ai grandi à Saint-Chamond, il y a des city stades tous les kilomètres. Quand tu es petit à Saint-Étienne, tu as vraiment dans la tête de faire du foot. Les gens ici ils aiment leur équipe et la soutenir même dans la douleur. Si certains ne viennent plus au stade c’est qu’ils sont touchés. Mais la semaine, si tu passes au bar du coin, ça parle de Saint-Étienne et ils veulent le voir plus haut. L’engouement est toujours là. À Nîmes j’ai retrouvé ça. Quand je suis arrivé, on me parlait d’ailleurs du fameux match de Coupe de France entre Nîmes et Saint-Étienne qui Nîmes avait remporté. C’est une ville où quand tu joues le haut du tableau, le stade est plein. En National 1, on avait joué tous les matchs retours à la maison à guichets fermés, 18 000 personnes. Les gens te reconnaissent dans la rue, te saluent. J’ai connu de belles années là-bas, j’étais apprécié et j’ai de la famille à Nîmes aussi. J’ai encore des amis là-bas, notamment des anciens joueurs. Je me suis retrouvé dans la ferveur, le public, le Kop des Gladiators qui poussait, à chaque but on célébrait vers eux. Cela fait chaud au coeur quand tu es joueur et que tu es sur le terrain, ça te pousse.

 

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Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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