Aucun sifflet ni réaction au coup de sifflet final. Dans l'indifférence générale, avec seulement 1 532 spectateurs présents, Nîmes Olympique retrouve le National onze ans après l'avoir quitté ! Le président Rani Assaf est resté prostré en tribune plusieurs minutes les mains sur la tête. Un scénario qui semble inéluctable au vue de la saison très compliquée vécue par les Nîmois. Cette 21e défaite de la saison était donc celle de trop et condamne le NO à deux journées de la fin du championnat.

En tête à la pause grâce à Rafiki Saïd (19e) au terme d'une première période plutôt équilibrée, les Nîmois se sont écroulés au retour des vestiaires et ont logiquement encaissé l'égalisation de Loum Tchaouna (55e). Les Dijonnais ont ensuite continué sur leur lancée et ont pris l'avantage grâce à une magnifique frappe de Jordan Marié (77e). Cette nouvelle défaite pour les Crocos entraîne leur relégation en National pour la saison prochaine.

"Nous avons échoué, confirme l'entraîneur nîmois Frédéric Bompard. La barre était beaucoup trop haute. On apprend beaucoup sur soi même dans l'échec. J'ai beaucoup appris dans ma capacité de résilience. Il y a la réalité des matchs sur vidéo et le quotidien. Ce n'est pas encore l'heure du bilan. On pourrait dire le cas Lys jusqu'à la lie (sic). Il s'est gravement blessé. Je suis inquiet pour aligner une équipe face à Laval. J'espère réussir à avoir onze garçons valides. Je vais rencontrer mon président très rapidement pour avoir une franche discussion. Il me reste un an de contrat mais dans le football ça peut aller très vite. J'ai eu le temps d'analyser la situation en six mois. Le Nîmes Olympique a besoin d'un élan nouveau. À condition que l'on veuille bien m'écouter."

Il y avait énormément de déception et de tristesse lundi à la reprise", concède l’entraîneur Frédéric Bompard. "On ne peut pas officialiser la descente de Nîmes Olympique car mathématiquement ce n’est pas fait. Il faut se comporter comme des hommes dans la vie et finir la saison le plus dignement possible. Il faut assumer même si j’ai honte d’avoir pris 57 buts. Si certains ne jouent pas le jeu, ils auront affaire à moi. Je me fais un point d’honneur à ce sujet. On doit être le plus professionnel possible dans son domaine de compétence et gagner le maximum de matches. Je ne peux pas concevoir que les joueurs ne soient pas concernés. Même si Dijon est mon club de coeur, ma seule préoccupation est d’oeuvrer pour le maintien. Quand on joue un concurrent direct, il n’y a pas cinquante choses à faire. Il faut le gagner."

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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