Frédéric Bompard parle de non match, on peut parler de néant. Les Crocos n'ont rien montré en Moselle et méritent amplement cette défaite 2-0, déjà la 14e cette saison. Dans un système en 4-3-3 trop frileux, les Nîmois ont subi toute la rencontre sans avoir le moindre temps fort. Ils ont été beaucoup trop peu dangereux avec seulement quatre tirs pour un seul cadré par l'intermédiaire d'Ambri. Aucune solution sur le plan offensif et trop d'errements défensivement permettant aux Grenats de centrer et marquer sans être bousculés dans leur plan. Un échec sur toute la ligne qui inquiète forcément à 13 journées du terme de championnat. Certes c'était Metz, qui joue la montée, mais les Mosellans n'ont pas été flamboyants et il faudra forcément battre des équipes mieux classées pour s'en sortir. Les Crocos reculent à la 18e place mais gardent quatre points de retard sur le 16e Pau. Saint-Étienne s'est échappé avec maintenant sept longueurs d'avance. La bataille pour le maintien devrait donc se jouer à cinq et le NO ne part pas favori avant d'enchaîner un deuxième déplacement à Bastia. Lors des six prochaines journées, ce sont que des équipes du Top 10 qui se présenteront face aux Gardois. L'inquiétude d'une descente est donc grande !
Impossible de ressortir un Nîmois du lot ou d'en accabler un. C'est tout le collectif nîmois qui a été en très grande difficulté et chacun est reponsable jusqu'au coach qui a manqué clairement de prise de risques pour essayer de ramener ne serait-ce qu'un point de Metz. Durand de Gevigney laisse centrer, Djiga est en retard sur Mikautadze et Dias dévie le ballon dans son but. Des largesses défensives qui se sont reproduits sur le deuxième but encaissé. Et en attaque, aucune réaction observée. Ni Ambri, ni Pagis ne sont parvenus à faire une différence ou mener à bien une combinaison. Et si on sentait cette formation plus armée mentalement lors de ses dernières prestations, hier soir, tout a volé en éclat sur le plan psychologique.