Les réactions :

Nenad Kovacevic, capitaine du Nîmes Olympique, en interview d'après match. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Nenad Kovacevic, capitaine du Nîmes Olympique, en interview d’après match. Photo Tony Duret / Objectif Gard

José Pasqualetti : « Si je suis à la place de Dall’Oglio, je suis déçu. Mais je suis à ma place et je suis content. On a complètement déjoué en première mi-temps et je suis bien content de revenir au score sur notre seule occasion. Ce but à la 92eme minute, on aurait dû le prendre avant. Quand on est moyen, c’est normal qu’il y ait une justice. Ce qui m’agace, c’est pourquoi est-ce qu’on attend 30 minutes pour jouer ? »

Olivier Dall’Oglio : « C’est un soulagement de ramener un point mais j’ai des regrets sur la première mi-temps. On a des grosses occasions qu’il va falloir mettre au fond. L’équipe est généreuse mais il va falloir être plus filous, plus malins. J’ai un regret sur le but qu’on prend : on joue trop au chat et à la souris. Mais Nîmes reste une équipe difficile à manœuvrer ».

Nenad Kovacevic : « On a fait un match moyen. On est rentrés aux vestiaires un peu déçu à cause de but. Il fallait tenir encore deux à trois minutes. C’est un petit détail qu’il faudra améliorer. En face, on a vu une équipe forte, solidaire, athlétique. C’était difficile car on a fait beaucoup d’erreurs individuelles, beaucoup trop dans un seul match ».

Anthony Koura : « Je profite de la réussite et de la chance que j’ai en ce moment. Pour l’instant ça rentre. Par rapport à l’année dernière, je me suis plus libéré, je me sens plus à l’aise sur le terrain. C’est aussi parce qu’on s’entend bien avec Toif (Toifilou Maoulida, NDLR). Si je peux rentrer à tous les matches et marquer, ça me va ».


Crédit photo ShowFoot |Quentin Gil|

Romain Elie et Nîmes vont enchaîner un troisième match en moins d’une semaine. Face à Dijon, les Crocos vont tenter d’enchaîner une deuxième victoire consécutive aux Costières. Crédit photo ShowFoot |Quentin Gil|


3 questions à … Romain Elie (défenseur du Nîmes Olympique)

Comment abordez-vous ce troisième match en six jours ?

« Dans la peau d’un compétiteur. Personnellement, je préfère jouer trois fois en une semaine que de s’entraîner et jouer une fois dans la semaine. Ça permet de ne pas avoir de coupure. Après, on est encore en début de saison et les organismes ne sont pas encore mis à rude épreuve. À Angers, on en avait profité pour faire tourner un peu l’effectif et ce mauvais résultat est une bonne chose car ça va nous permettre de se remettre dans la compétition et de vite passer à autre chose. »

Les jambes ne vont pas être trop lourdes face à une équipe de Dijon, candidate à la montée en Ligue 1 ?

« Un peu. Entre le déplacement à Valenciennes, le retour à Nîmes, le départ à Angers et le retour, c’est plus la fatigue des déplacements qui est gênant. Mais on a un bon staff et ce qui faut pour récupérer. »

On a pu constater que sur les trois matches de Nîmes, vous encaissez à chaque fois deux buts. Comment allez-vous résoudre ce problème vendredi soir ?

« Justement, on travaille dessus. Après, il y a beaucoup de nouveaux joueurs et ces buts qu’on prend sont des erreurs individuelles. On essaye de faire des réglages pour ne pas répéter les erreurs mais il vaut mieux faire des erreurs individuelles que des erreurs collectives. C’est plus facile à rectifier après. »



Malgré le fait qu'il soit l'entraîneur de Dijon, Olivier Dall'Oglio n'oublie pas ce qu'il a vécu à Nîmes. Ni les dirigeants et le public d'ailleurs. Crédit photo DFCO |Vincent Poyer|

Malgré le fait qu’il soit l’entraîneur de Dijon, Olivier Dall’Oglio n’oublie pas ce qu’il a vécu à Nîmes. Ni les dirigeants et le public nîmois d’ailleurs. Crédit photo DFCO |Vincent Poyer|



Malgré le fait qu’il soit l’entraîneur de Dijon, Olivier Dall’Oglio n’oublie pas ce qu’il a vécu à Nîmes. Ni les dirigeants et le public nîmois d’ailleurs. Crédit photo DFCO |Vincent Poyer|

Natif d’Alès à quelques kilomètres de Nîmes, Olivier Dall’Oglio revient au Nîmes Olympique le temps d’une soirée. Entraîneur de Dijon depuis 2012, il reste une figure emblématique du club gardois au coeur duquel il est resté sept ans. Il a été entraîneur de la CFA2, directeur du centre de formation et surtout entraîneur de l’épopée en 2004 où il a amené les U19 en finale de la Coupe Gambardella.

Olivier Dall’Oglio, plutôt Gardois ou Dijonnais ?

(Il rit). « Je suis né dans le Gard donc je suis Gardois. Je suis aussi Bourguignon d’adoption car, ça fait ma 5 ème saison à Dijon. Mais je suis un Alésien et qui a vécu à Nîmes. »

Justement, lorsqu’on évoque Nîmes à votre sujet,  on pense directement à la formidable épopée que vous avez vécu avec les U19 en 2004 où vous vous étiez hissés en finale de la Coupe Gambardella. Quels souvenirs gardez-vous cette aventure ?

« Un excellent souvenir. Ça fait 10 ans maintenant qu’on a vécu ça avec les jeunes du Nîmes Olympique et le club. On s’est régalé sur tous les matches. Malheureusement, il nous a manqué la dernière marche au Stade de France (défaite face au Mans 2-0) mais on est tombé avec les honneurs. On n’était pas les meilleurs au niveau talent, mais on était très solidaire et c’est ce qui nous avait permis d’aller notamment à Nice et Lens. »

Et le public vous le rend bien car vous avez toujours droit à votre petite ovation quand vous venez …

« C’est sympa d’avoir quelques applaudissements des gens qui sont reconnaissants du travail que j’ai fait au club. Même si je n’ai jamais pris l’équipe première et j’aurais aimé continuer au club, j’ai apprécié travailler avec les jeunes, la CFA2 et le centre de formation. »

Donc vendredi soir aux Costières face à Nîmes, pas de sentiment ?

(Il rit). « Ça fait toujours plaisir de revenir aux Costières. Je trouve qu’il y a quelque chose dans ce stade, une âme. Et ça fait d’autant plus plaisir de revoir certaines têtes. »

Quels regards portez-vous sur le nouveau visage du Nîmes Olympique ?

« Je suis très ami avec José Pasqualetti qui est pour moi une référence en terme d’entraîneur en France et le président Jean-Marc Conrad que je connais un peu. Sinon, Nîmes a fait un recrutement intéressant avec notamment Toafilou Maoulida, qui est plutôt efficace depuis le début du championnat. Il y a quelque chose qui est en train de se mettre en place. Même si c’est compliqué, il faut être patient pour construire, mais je n’ai pas de doute là-dessus. »

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Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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