Un peu d'humour pour commencer

NIMES RETROGRADE


Extrait de la conférence de presse de Christian Perdrier : 


Christian Perdrier : Ce qui est sûr c'est qu'avec M. Assaf on est là. On va se battre."
Christian Perdrier : "M. Assaf est toujours actionnaire à 48 %. MM. Kasparian et Conrad doivent payer M. Gazeau d'ici juin 2015. S'il n'est pas payé ce sera à lui de prendre la décision."

Christian Perdrier : "Si cette sanction m'affecte, elle va forcément affecter les joueurs."
Christian Perdrier : "Dans les prolongations de contrat de Michel, Gallon et Marin il n'y avait pas clauses en cas de descente."
Christian Perdrier : "Je ne croyais pas du tout à une telle sanction. J'envisageais une amende."
Christian Perdrier : "Si dans deux ou trois quatre ans la justice dit qu'il n'y a rien eu, ce sera intéressant de voir ce que fera la ligue à ce moment-là."

Christian Perdrier : "Autant j'estimais qu'il était prématuré de monter en L1 il y a quelques jours autant là je souhaite qu'on finisse dans les trois premiers pour rester en Ligue 2. C'est ce que je vais dire aux joueurs."

Christian Perdrier : "Je veux qu'on finisse dans les trois premiers. S'il faut doubler, tripler, quadrupler les primes...."
Christian Perdrier : "Je garderai pour moi mon sentiment vis à vis de M. Conrad Il sera en face de ses responsabilités et de son miroir."

Christian Perdrier : 
"Je ne conteste pas qu'il y ait une sanction mais il faut qu'elle soit à un bon niveau. Elle est disproportionnée."
Le club va faire appel.
"Je vais aller voir les joueurs pour leur demander de se battre et de gagner tous les matches"



Communiqué officiel de la LFP :

Réunie les 16 et 17 mars 2015, la Commission de Discipline de la LFP a pris les décisions suivantes :
La Commission de Discipline de la LFP a instruit les 16 et 17 mars 2015 le dossier concernant l’intégrité des rencontres disputées par le Nîmes Olympique lors de la fin de saison 2013-2014.

Les matchs concernés par cette procédure disciplinaire étaient les suivants : 
Match CA Bastia – Nîmes Olympique du 11 avril 2014 (32ème Journée de Ligue 2), 0-0,
Match Nîmes Olympique – FC Istres OP du 18 avril 2014 (33ème Journée de Ligue 2), 1-0,
Match Dijon FCO – Nîmes Olympique du 24 avril 2014 (34ème Journée de Ligue 2), 5-1,
Match Nîmes Olympique – Stade Brestois du 2 mai 2014 (35ème Journée de Ligue 2), 1-1,
Match Nîmes Olympique – Stade Lavallois du 9 mai 2014 (37ème Journée de Ligue 2), 2-1,
Match SM Caen – Nîmes Olympique du 13 mai 2014 (28ème Journée de Ligue 2), 1-1,
Match US Créteil-Lusitanos – Nîmes Olympique du 16 mai 2014 (38ème Journée de Ligue 2), 1-1.

Suite à la lecture du rapport d’instruction, à l’audition des représentants des clubs concernés et après avoir délibéré, la Commission retient que le Nîmes Olympique a tenté à quatre reprises par le biais de deux de ses dirigeants d’arranger les rencontres suivantes du championnat de France de Ligue 2 lors de la saison 2013-2014 : CA Bastia-Nîmes Olympique, Dijon FCO – Nîmes Olympique, SM Caen – Nîmes Olympique et US Créteil-Lusitanos – Nîmes Olympique.

Ces faits constituent une atteinte particulièrement grave à la morale sportive et un manquement caractérisé portant atteinte à la réputation et à la considération du football professionnel.

En conséquence, la Commission décide :

- de prononcer la rétrogradation d’une division du Nîmes Olympique à l’issue de la saison pour tentatives d’arrangements des rencontres disputées en fin de saison 2013-2014.

- d’interdire Serge Kasparian de prise d’une licence pour une période de dix ans.

- de suspendre Jean-Marc Conrad de toutes fonctions officielles pour une période de sept ans.

- de suspendre Franck Toutoundjian de toutes fonctions officielles pour une période de deux ans.

- d’interdire Michel Moulin de prise d’une licence pour une période d’un an.

- de suspendre Mohamed Regragui de toutes fonctions officielles pour une période d’un an dont six mois avec sursis.

- de suspendre Kaddour Mokkedel de toutes fonctions officielles pour une période de deux mois.

- de rappeler à l’ordre Stéphane Rossi, Olivier Dall’Oglio, Armand Lopes et Michel Milojevic.

Retrouvez les principaux points de la procédure ouverte par la Commission de Discipline concernant l'intégrité des rencontres disputées par le Nîmes Olympique en fin de saison 2013-2014.

A l’occasion d’une session exceptionnelle, la Commission de Discipline de la LFP se réunira les 16 et 17 mars 2015 au Pavillon Kléber situé 7 rue Cimarosa à Paris pour instruire le dossier concernant l’intégrité des rencontres disputées par le Nîmes Olympique en fin de saison 2013-2014. 

Vous trouverez ci-dessous une note récapitulant les principaux points de la procédure.

1. QUEL EST LE LIEN ENTRE LA PROCÉDURE OUVERTE PAR LA COMMISSION DE DISCIPLINE DE LA LFP SUR L’INTÉGRITÉ DES RENCONTRES DISPUTÉES PAR LE CLUB DE NÎMES OLYMPIQUE EN FIN DE SAISON 2013-2014 ET L’INSTRUCTION PÉNALE ?


On rappelera d'abord d'abord qu'en vertu des principes fondamentaux du droit public, il y a indépendance de l'action pénale et de l'action disciplinaire.

La procédure disciplinaire ouverte par la Commission de Discipline de la LFP le 23 décembre 2014 vise des violations présumées à l’éthique et à la morale sportive constituées par des arrangements et/ou tentatives d’arrangements de rencontres de Ligue 2 disputées par le club de Nîmes Olympique en fin de saison 2013-2014.

Elle est totalement autonome de l’instruction pénale actuellement en cours pour des faits de corruption passive ou active visant ces mêmes rencontres.

Ni les membres de la Commission de Discipline, ni l'Instructeur, M. François JASPART, indépendants de la LFP, n'ont ainsi eu accès au dossier relatif à l'instruction pénale susmentionnée.

2. POURQUOI NE PAS ATTENDRE LA FIN DE L’INSTRUCTION PÉNALE POUR SE PRONONCER ?

D'une part, le terme de l'instruction pénale mais surtout de la procédure pénale elle-même est en l'état totalement indéterminé.

D'autre part, et surtout, le fondement juridique des poursuites n'est pas rigoureusement identique, la Commission devant statuer sur "toute violation de la morale et de l'éthique sportive".

Enfin, la Commission de Discipline, en application du principe selon lequel « le pénal ne tient pas le disciplinaire en l’état », n’a aucune obligation d’attendre le terme, indéterminé, de la procédure pénale pour se prononcer sur ce dossier.

En revanche, elle est tenue de se prononcer dans un délai de 3 mois à compter de l’engagement des poursuites, délai issu du Code du Sport. A défaut, elle serait dessaisie du dossier.

3. QUELS MATCHS SONT CONCERNÉS PAR LA PROCÉDURE DISCIPLINAIRE ?

Il s’agit des matchs suivants disputés par le club de Nîmes Olympique en fin de saison dernière :
Match CA Bastia – Nîmes Olympique du 11 avril 2014 (32ème Journée de Ligue 2), 0-0,
Match Nîmes Olympique – FC Istres OP du 18 avril 2014 (33ème Journée de Ligue 2), 1-0,
Match Dijon FCO – Nîmes Olympique du 24 avril 2014 (34ème Journée de Ligue 2), 5-1,
Match Nîmes Olympique – Stade Brestois du 2 mai 2014 (35ème Journée de Ligue 2), 1-1,
Match Nîmes Olympique – Stade Lavallois du 9 mai 2014 (37ème Journée de Ligue 2), 2-1,
Match SM Caen – Nîmes Olympique du 13 mai 2014 (28ème Journée de Ligue 2), 1-1,
Match US Créteil-Lusitanos – Nîmes Olympique du 16 mai 2014 (38ème Journée de Ligue 2), 1-1.

4. QUEL EST LE CONTENU DU RAPPORT D’INSTRUCTION REMIS PAR FRANÇOIS JASPART ?

L’instructeur désigné, M. François JASPART a, conformément aux dispositions réglementaires applicables, rendu à la Commission de Discipline en date du 22 février 2015, un rapport d’instruction.

Il s’agit, outre les rapports officiels des rencontres concernées et les principales coupures de presse parues sur cette affaire, principalement d’une synthèse des quelques 137 témoignages recueillis entre le 6 janvier et le 18 février 2015 par l’instructeur.

M. JASPART a en effet recueilli, au siège de la LFP, à Caen, Nîmes, Angers ou Marseille, ou par visioconférence, les témoignages de joueurs, dirigeants, actionnaires, membres des staffs sportifs ou médicaux des clubs concernés ainsi que toute personne dont l’audition lui a semblé utile.
L’instructeur a ainsi également recueilli les témoignages des officiels de la rencontre SM Caen – Nîmes Olympique du 13 mai 2014.

Ce rapport ne comprend donc pas la moindre information relative à l'instruction pénale, si ce n'est les éléments qui ont été rendus publics ou éventuellement des témoignages qui auraient pu être faits par les personnes auditionnées.

Certaines personnes n’ont pas répondu favorablement aux convocations de M. JASPART. Elles auront toutefois l’occasion de faire valoir leur point de vue lors de la Commission de discipline.

5. UNE EXPERTISE DE LA RENCONTRE SM CAEN – NÎMES OLYMPIQUE A-T-ELLE ÉTÉ RÉALISÉE ?

M. François JASPART a effectivement sollicité la réalisation, par l’intermédiaire de la LFP, d’une expertise de la rencontre par une société spécialisée ayant également été sollicitée dans l’affaire de la rencontre de handball Cesson – Montpellier présumée truquée.

Cette expertise ainsi que sa conclusion figurent dans le rapport établi par M. François JASPART au même titre que les témoignages des personnes interrogées.

L’instructeur n’a en revanche personnellement formulé aucune conclusion suite aux résultats de cette expertise qui a été, au même titre que les autres éléments du dossier, présentée de manière neutre à la Commission. Il est précisé que les principaux joueurs concernés par cette expertise ont été réinterrogés par l’instructeur, ces témoignages figurant également au rapport.

6. QUAND ET OÙ AURA LIEU LA COMMISSION DE DISCIPLINE DE LA LFP CHARGÉE DE STATUER SUR CE DOSSIER ?

La Commission de Discipline entendra les personnes convoquées, de manière contradictoire, dans le respect des droits de la défense, à l’occasion d’une session exceptionnelle organisée les lundi 16 et mardi 17 mars 2015 à l’extérieur de la LFP.

Au regard de l’importance et de la complexité du dossier ainsi que du nombre d’acteurs convoqués, deux sessions sont nécessaires : la première le lundi de 13h à 22h environ et le mardi à partir de 8h30.

7. QUI EST CONVOQUÉ LORS DE CETTE SÉANCE ?

La Commission a décidé, à la lumière du rapport d’instruction, de convoquer des représentants des 8 clubs concernés par les 7 matchs visés afin de statuer sur la responsabilité éventuelle des clubs dans les faits présumés, à savoir Nîmes Olympique, CA Bastia, FC Istres OP, Dijon FCO, Stade Brestois, Stade Lavallois, SM Caen et US Créteil.

34 dirigeants, entraineurs, joueurs ou actionnaires actuels ou passés desdits clubs ou d’autres clubs ayant été cités par la presse ou au cours de l’instruction, susceptibles d’être responsables ou simplement informés d’arrangements ou tentatives d’arrangements éventuels ont également été convoqués.

La Commission a également requis la présence, en qualité de témoins, de 8 personnes, parmi lesquelles notamment des officiels de la rencontre SM Caen – Nîmes Olympique du 13 mai 2014.
Toutes les personnes convoquées par la Commission de discipline seront entendus en même temps.

8. QUELLES SANCTIONS POSSIBLES POUR LES CLUBS ET PERSONNES CONVOQUÉS ?

A l’issue des débats, la Commission déterminera les responsabilités respectives des individus et clubs convoqués.

L’ensemble des personnes ou clubs susvisés encourt, si la Commission les estime responsables, l’une des sanctions listées à l’article 2 du Règlement Disciplinaire de la FFF.

Ces sanctions éventuelles peuvent ainsi aller, pour les personnes physiques, du rappel à l’ordre à la radiation, en passant par l’amende ou la suspension notamment et pour les clubs, du rappel à l’ordre à la rétrogradation ou la mise hors compétition, en passant notamment par des mesures d’amende ou de retrait de points.

Il est précisé que toutes les sanctions peuvent si la Commission l’estime opportun être assorties du sursis.

La Commission peut également tout à fait décider de ne pas sanctionner une personne ou un club convoqué si elle estime qu’il ou elle n’a été auteur d’aucune infraction disciplinaire.

9. QUEL EST L'IMPACT DE CETTE CONVOCATION SUR LES PERSONNES FAISANT L’OBJET D’UN CONTRÔLE JUDICIAIRE ?

6 des 34 personnes convoquées font actuellement l’objet d’un contrôle judiciaire dans le cadre de l’instruction pénale.

Ceci n’a toutefois aucune incidence sur le bon déroulé de l’audition, le Juge d’Instruction ayant été avisé de l'existence de la procédure disciplinaire ouverte par la Commission de discipline et de ce que les intéressés seraient convoqués et entendus en même temps par la Commission.

10. QUAND LA DÉCISION SERA-T-ELLE RENDUE ?

La Commission doit, en application du Code du sport, rendre sa décision sous un délai de 3 mois à compter de l’engagement des poursuites.

La décision concernant l’ensemble des clubs et personnes convoquées sera donc rendue au plus tard le 23 mars 2015.

Cette décision sera susceptible d’appel devant la Commission Supérieure de la FFF, conformément aux dispositions réglementaires applicables.

Convocation à la L F P pour l'affaire des matches présumés truqués, la liste grossit.

Rani Assaf, Onderbeke, Marsiglia, Poulain et Anthony Kasparian.

France Football du 24/02/2015
France Football du 24/02/2015

LE POINT SUR LA RENCONTRE PERDRIER -THIRIEZ 

Hier, le nouveau président du Nîmes Olympique, Christian Perdrier, était à Paris pour rencontrer le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Pendant une heure environ, les deux hommes ont échangé leur vision du Nîmes Olympique, une vision qui semblait partagée confirme Perdrier : « M. Thiriez était complètement en phase avec ce que j’ai dit. Il m’a confirmé que le Nîmes Olympique faisait partie du patrimoine du football français, que le Nîmes Olympique ne disparaitrait pas ».

Suite à cette entrevue sollicitée par Christian Perdrier, le président a été entendu par François Jaspart, membre de la commission de discipline et ancien directeur de la Police Judiciaire. L’ancien policier entendra 80 personnes avant de rendre un rapport, début mars, à la commission de discipline qui prendra ensuite une décision – qui pourrait tomber début avril – quant à l’avenir du club Gardois. « Il voulait savoir si je connaissais bien Conrad et Kasparian, savoir aussi si j’avais découvert des bouteilles de vin. Je lui ai dit que je n’avais encore rien vu. Quand il m’a demandé si je pensais qu’ils avaient commis les faits, j’ai d’abord répondu non et je me suis repris en disant que je n’en savais rien. Ce que je connais, c’est à travers les journaux », détaille Christian Perdrier avant de donner sa vision de l’affaire : « Il faut se préparer à tout même si je ne crois pas à une descente en National. Que les gens soient sanctionnés, que le club soit sanctionné, c’est normal s’il y a eu une faute. Après tout dépend du degré. Mais quelle que soit la décision, le club vivra ». Les joueurs et le staff seront quant à eux entendus le 28 janvier.

Objectif Gard


Le Monde du 17/01/2015
Le Monde du 17/01/2015
Le Monde du 17/01/2015
Le Monde du 17/01/2015

Tentative de corruption en Ligue 2 : Ouadah «tombe des nues»


A la lecture du Parisien - Aujourd’hui-en-France vendredi, Abdelnasser Ouadah avoue «être tombé des nues». Il a découvert que son nom était cité dans un procès verbal de la réunion de commission de discipline concernant une tentative de corruption avant Nîmes - Istres (1-0) du 18 avril 2014.


Ouadah aurait appelé Cyril Jeunechamp, un joueur istréen, pour lui proposer un contrat à Nîmes. «Je tombe des nues, explique Ouadah. Quand j’ai entendu mon nom cité, j’ai pensé à un gag. Je suis totalement zen et je n’ai rien à me reprocher. » 


Ouadah reconnaît être une simple connaissance de Jeunechamp. «Quand on se croise, c’est juste «bonjour - bonsoir». Je l'ai appelé, mais juste pour dire que j'avais entendu parler d'un éventuel intérêt de Nîmes pour lui. Mais sachez juste que je ne travaille plus, ni de près ni de loin dans le foot, poursuit-il. Quel intérêt aurais-je eu , moi, à lui proposer un contrat à Nîmes ? J’avais connu le président d’Istres, qui a livré mon nom, quand je jouais là-bas. Si la Ligue de football me convoque, j’irai m’expliquer sans crainte.» 


Ouadah tient également à préciser qu’il ne commentera pas ce dimanche le match Saint-Etienne-Nancy pour France 3, contrairement à ce qu’avait annoncé la chaîne. «Cela n’a rien n’a voir avec cette pseudo-histoire. C’est décidé depuis plusieurs semaines», souligne-t-il.


Sur le site internet du quotidien La Provence, le joueur en question, Cyril Jeunechamp, met hors de cause Abdelnasser Ouadah : «Que ce soit bien clair : si j'ai été approché, c'était pour me dire qu'ils étaient intéressés par ma venue en vue de la saison prochaine, mais en aucun cas pour me demander de lever le pied», affirme Jeunechamp.


«La discussion s'est arrêtée là, nous étions à deux jours d'un match et j'ai refermé la porte tout de suite, précise le joueur. Ils ont peut-être voulu m'envoyer un message, je l'ai pris comme ça, et c'est pour cela que j'ai coupé court de suite.»


«Mais il n'y a pas de problème. Je connais très bien (l'intermédiaire), il m'a vu et m'a dit qu'il avait eu un contact avec un des proches des dirigeants nîmois, qui lui avait dit qu'ils étaient intéressés par ma venue. (L'intermédiaire) est un mec droit, il n'a jamais eu de souci», ajoute-t-il.


Abdelnasser Ouadah, 39 ans, a débuté en professionnel à l'AS Nancy-Lorraine en 1993. Il a intégré pour la saison 2010-2011 l'effectif du FC Istres, dernier club de sa carrière. Cyril Jeunechamp, 39 ans également, a débuté en pro au Nîmes Olympique en 1994. Il a rejoint le FC Istres en début de saison 2014-2015. Les deux joueurs n'ont jamais évolué ensemble sous les mêmes couleurs. 



Matches truqués : Jeunechamp nie une tentative de corruption

Matches truqués : Jeunechamp nie une tentative de corruption


Nouvelle journée à rebondissements pour le Nîmes Olympique, dans l’affaire des matches de L2 visés par des soupçons de corruption. Après la révélation de l’envoi d’une lettre du FC Istres à la LFP, pour dénoncer une tentative d’arrangement avec Cyril Jeunechamp, celui-ci a fortement tempéré au micro de RMC Sport.


Matchs truqués : Jeunechamp s’explique

FOOTBALL : Clermont Foot vs FC Istres - Coupe de la Ligue - 12/08/2014

Dans l’affaire de matchs présumés arrangés par Nîmes, le quotidien Aujourd’hui en France affirme qu’une nouvelle rencontre du Nîmes Olympique, celle disputée le 18 avril face au FC Istres, serait dans le collimateur de la justice. Cyril Jeunechamp aurait en effet été approché dans les jours précédant la rencontre contre les Crocodiles par Abdelnasser Ouadah, pour lever le pied à l’occasion de cette rencontre.

Contacté par La Provence, le milieu de terrain du FC Istres raconte l’épisode. « Que ce soit bien clair : si j’ai été approché, c’était pour me dire qu’ils étaient intéressés par ma venue en vue la saison prochaine, mais en aucun cas pour me demander de lever le pied, décrypte Jeunechamp chez nos confrères. La discussion s’est arrêtée là, nous étions à deux jours d’un match et j’ai refermé la porte tout de suite. On peut revoir la rencontre, on voit qu’il n’y a rien eu de tout cela, au contraire. Je ne mange pas de ce pain-là… Ils ont peut-être voulu m’envoyer un message, je l’ai pris comme ça, et c’est pour cela que j’ai coupé court de suite ».

François Jaspart, 65 ans, inspecteur général honoraire de la police nationale et ancien directeur de la police judiciaire parisienne (l'un des ex-patrons du mythique 36 quai des Orfèvres) a été désigné mardi soir par la Ligue de football professionnel (LFP) pour instruire le volet sportif de l'affaire desmatches présumés truqués en Ligue 2. La commission de discipline de la LFP s'était saisie de l'affaire le 21 novembre dernier, dans la foulée de la mise en examen de six personnes pour corruption active ou passive, dont les présidents de Nîmes et de Caen. M. Jaspart, qui est membre de cette commission depuis 2009, a trois mois pour conclure une enquête qui pourrait déboucher sur des sanctions allant jusqu'à la relégation du Nîmes Olympique.



France Football 25/11/2014
France Football 25/11/2014

Foot / Soupçons de matches truqués : l'association Nîmes Olympique partie civile



nquiète pour sa pérennité, l'association Nîmes Olympique, qui gère la section amateur du club, entend avoir accès au dossier dans l'affaire des matches truqués. 

L'association Nîmes Olympique s'est réunie jeudi au moment où Jean-Marc Conrad, le patron de la section pro et principal actionnaire de la SASP, était mis en examen dans l'affaire des matches truqués. Elle a décidé de se constituer partie civile, ce qui lui permettra d'avoir accès au dossier. Elle a confié la défense de ses intérêts à Me Isabelle Mimran. C'est ce qu'a confirmé son président, Gérard Di Domenico, son président, joint ce vendredi par Midi Libre : "On a laissé passer le temps où le président était en garde à vue. Compte tenu de la décision du magistrat, on a décidé de se constituer partie civile." 

L'association détient le numéro d'affiliation du club

L'association Nîmes Olympique gère la section amateur du club. C'est elle qui détient le numéro d'affiliation auprès de la fédération française et qui passe convention avec la société pour que celle-ci gère la section professionnelle. Cette saison, elle avait établi un budget de 1,1 million d'euros qu'elle boucle habituellement avec les subventions des collectivités locales (260 000 euros de la Ville, 43 000 euros du Conseil général), une participation de 30 000 euros de la société, qui s'engage a combler le déficit (si toutefois il y en a un à la fin de la saison), la collecte de la taxe d'apprentissage, les cotisations de ses membres, du partenariat et des recettes propres, fruit des manifestations qu'elle organise.

Kasparian avait promis 250 000 euros de mécénat

"L'image du club est ternie par cette affaire qui risque d'avoir des répercussions sur nos finances", redoute Gérard Di Domenico. L'association a d'ailleurs fait une croix sur le mécénat qu'avait promis Serge Kasparian, l'autre actionnaire du club mis en examen et écroué dans le cadre de l'affaire du cercle de jeux Cadet à Paris dont il est le patron. Une enveloppe de 250 000 euros qui s'envole et "la nécessité de réduire la voilure dans tous les domaines". 

Gérard Di Domenico avoue que la structure qu'il préside "risque de se retrouver dans une situation délicate financièrement" et ne cache pas son inquiétude quant à la pérennité de l'association qui compte quelque 360 licenciés pour 31 équipes de l'école de foot à la CFA2 : "Pour l'heure, on manque de lisibilité. On attend à présent que la situation se décante pour savoir qui dirige le navire." La démission de Jean-Marc Conrad permettra peut-être d'y voir plus clair.

Michel Mézy : “J’espère qu’ils ne toucheront pas au Nîmes Olympique”



Aujourd’hui à 300 % derrière le MHSC, Michel Mézy a fait ses débuts au Nîmes Olympique, club avec lequel il a fait ses premiers pas de footballeur à l’âge de 11 ans. Entraîneur et joueur historique des Crocos, Michel Mézy a accepté de s’exprimer sur la crise qui touche actuellement le club gardois dont le président, Jean-Marc Conrad, et Serge Kasparian, actionnaire, sont mis en examen. “Si les faits sont avérés, c’est très très ennuyeux. Je ne voudrais pas que le club pâtisse de l’inconscience de deux ou trois personnes qui sont là depuis huit mois, explique Michel Mézy à Mlactu. Je me fait du soucis. Quand je vois que Nîmes est associé à ‘tricheur’, cela m’ennuie. C’est un club dans lequel j’ai grandi et qui est très important à mes yeux, comme l’est le club de Montpellier. J’ai deux amours dans ma vie, Montpellier et Nîmes.”

michel mezy nimes olympique conrad mhsc Michel Mézy : Jespère quils ne toucheront pas au Nîmes Olympique

Michel Mézy, entraîneur et joueur historique du Nîmes Olympique, actuellement conseiller du président Nicollin au MHSC – Photo B.M.

Aujourd’hui, Michel Mézy est réellement inquiet pour l’avenir du Nîmes Olympique. C’est là qu’il a débuté en pro à l’âge de 17 ans, alors forcément, cela laisse des traces. “”L’an prochain, cela fera 50 ans que j’ai débuté en première division, j’en ai vu beaucoup, mais être traîné dans la boue, comme j’ai vu ces derniers jours avec Nîmes, rarement. Je pense aujourd’hui à ces gens qui aiment ce club depuis longtemps, à ses supporters, aux gens qui ont porté ce maillot, à des amis à moi qui doivent être malheureux de voir que l’on parle de leur club comme cela”, raconte Michel Mézy à Mlactu.

Michel Mézy : “Quand on vend un club, on doit savoir à qui on le vend.”

Arrivé au printemps dernier, Jean-Marc Conrad a racheté le club du Nîmes Olympique à Jean-Louis Gazeau, resté à la tête du club pendant douze ans. Pour reprendre Nîmes, Jean-Marc Conrad, aujourd’hui mis en examen, et interdit d’exercer ses fonctions de président, s’est associé à Rani Assaf (qui détient 48,7 % du club) et Serge Kasparian (qui détient 25,05 % du club, autant que Jean-Marc Conrad).

“Cela m’ennuierait que ce club subisse un préjudice à cause de deux personnes, si c’est avéré, bien sûr. Mais je pense aussi que quand on vend un club, on doit savoir à qui on le vend. Quand on cède un club ancestral, on ne le cède pas à n’importe qui, insiste Michel Mézy. On se renseigne comme il faut sur les gens à qui on cède un club.”

Contacté par le maire de Nîmes pour être présent ce samedi matin aux Costières, Michel Mézy ne pourra pas être là puisqu’il y a entraînement du MHSC, à la veille du match contre Toulouse à l’Altrad Stadium. Cela ne l’empêche pas de lancer un appel : “J’espère qu’ils ne toucheront pas à ce club. L’avenir nous le dira. Je ne voudrais pas que ce club-là passe aux oubliettes comme cela.” 

Fournier et Alary ont rendez-vous avec Thiriez

Damien Alary, le président gardois de la Région Languedoc-Roussillon, et Jean-Paul Fournier, le sénateur-maire de Nîmes, rencontreront Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel, pour évoquer la situation et l'avenir de Nîmes Olympique. Le rendez-vous est programmé à Paris, le lundi 8 décembre. 


11 avril : Cercle athlétique bastiais-Nîmes, «c'est compliqué»

La veille du match, Serge Kasparian, actionnaire de Nîmes, glisse à Jean-Marc Conrad, président du club : «C’est bon, normalement, c’est bon.» Après un repas entre Conrad et son  homologue corse, Antoine Emmanuelli, le dirigeant rappelle Kasparian pour lui faire part de l’échec des négociations : «C’est compliqué… Demain, il y a le maire de Bastia qui sera là, le président du conseil régional, c’est un nationaliste ! On a bien discuté… Mais ils ont eu des problèmes avec la brigade des jeux sur des paris.» Réponse de Kasparian : «On trouvera autre chose». Les Nîmois étaient prêts à verser 50 000 euros au club et la même chose aux onze joueurs.

25 avril : Dijon-Nîmes, «c'est sûr, ils lâchent le match»

Kasparian est sûr de son coup. Suffisamment pour fanfaronner avec son fils, troisième gardien chez les Crocos, au téléphone : «C’est sûr, ils lâchent le match. Enfin, ils le lâchent gentiment, je veux dire.» La veille du match, Michel Moulin, ancien dirigeant du PSG et du Mans, très proche de l’entraîneur du DFCO Olivier Dall'Oglio, confirme les dires de l’actionnaire à Conrad : «J’ai fait passer le message, ils vont pas jouer le match de leur vie. Par contre, arranger un match, c’est toujours compliqué (…) Maintenant, c’est une question de motivation. Toi, tu joues ta vie, Eux, ils jouent rien (…) Ils sont faibles dans l’axe. Il m’a dit : "Tu joues là-dessus, voilà, c’est à vous de prendre le match à 3000%"». Résultat ? Nîmes s’incline 5-1. Commentaire de Kasparian : «Franchement, on avait tout préparé pour qu’ils jouent tranquilles. Mais bon, à un moment donné, ils étaient tous seuls face au gardien. Il fallait bien qu’ils marquent !»

13 mai : Caen-Nîmes, «si on n'est pas trop cons... »

Caen et Nîmes n’ont tous les deux besoin que d’un point : l’un pour monter en L1, l’autre pour se sauver. Le jour du match, le président du SMC Jean-François Fortin et Conrad s’entretiennent au téléphone.
Fortin : «Toi, c’est un point aussi ?»
Conrad : «Ouais, il nous faut un point, voilà.»
Fortin : «Ben, si on n’est pas trop cons, hein ?»
Conrad : «Dis-toi bien que le nouveau président de Nîmes, il n’est pas trop con. Il s’est même bonifié et a amené un cadeau pour tout le monde».
Les deux équipes se sont quittées sur un score de 1-1. Selon France 3, des caisses de vin de la région de Nîmes auraient été livrées dans le vestiaire caennais par le club gardois pendant le match.

DÉCLARATION DE FRÉDÉRIC THIRIEZ

Communiqué LFP
18/11/2014


« Dans un souci de transparence mais dans le respect des principes auxquels l’avocat que je suis est attaché, le secret de l’instruction et la présomption d’innocence, voilà ce que je souhaite vous dire à cette heure.Retrouvez la déclaration du président de la LFP effectuée ce mardi 18 novembre au siège de la LFP suite à la publication de plusieurs articles au sujet de soupçons de matchs truqués en Ligue 2.

Je vous confirme que, sur instruction des juges parisiens, MM. Tournaire et Robert, des perquisitions et gardes à vue ont été effectuées hier et ce matin par le SCCJ (Service central des courses et jeux de la Direction centrale de la police judiciaire) sur des soupçons de trucage de matches en Ligue 2 au cours de la saison passée. 

Si ces soupçons sont avérés, il s’agit d’une affaire extrêmement grave pour le football dans son ensemble, pour la LFP, organisatrice du championnat et pour moi-même, à titre personnel, car j’ai toujours placé l’éthique et l’intégrité du football au cœur de mon action.

Le football professionnel a beaucoup fait en matière de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et les paris truqués en liaison constante avec les services de police, notamment le SCCJ, ou TRACFIN.

La corruption, ou même le simple soupçon de corruption ou de trucage sont un poison mortel pour le sport en général et le foot en particulier. A quoi servons nous si le public, les fans, les supporters n’ont plus confiance dans la sincérité des résultats !

Je souhaite donc que la police et la justice fassent toute la lumière sur cette affaire. Les personnes mises en cause pourraient être présentées au juge d’instruction sous bref délai. Bien évidemment, la LFP et la FFF se constitueront partie civile pour défendre l’honneur du football.

Et si des faits de corruption, de trucage, d’arrangements ou même de simples tentatives sont avérés, les instances de la LFP prendront les sanctions disciplinaires ou administratives, individuelles ou collectives, qui s’imposent avec la plus grande fermeté. A ce stade, je ne peux rien vous dire de plus compte tenu du secret de l’instruction. Je ne saurais donc répondre à vos questions, que ce soit sur cette affaire ou sur les opérations judiciaires qui ont lieu à Marseille en ce moment.

 Je vous remercie. »


NÎMES OLYMPIQUE Jean-Jacques Bourdin “Je ne pense qu’à l’avenir du club”

Copie Ecran Bourdin Direct ce 18/11/2014

Copie Ecran Bourdin Direct ce 18/11/2014

Suite à l’interpellation et la mise en garde à vue de Jean-Marc Conrad dans l’affaire des matchs truqués de ligue 2, Jean-Jacques Bourdin, journaliste à RMC et administrateur du club depuis le début de saison, a répondu à nos questions.

Comment avez-vous appris cette affaire ?

Je l’ai appris ce matin, j’étais à l’antenne, j’ai été complètement surpris mais à l’heure actuelle je n’en sais pas plus. J’attends comme vous le développement de l’enquête donc je n’accablerai personne. Je ne pense qu’à l’avenir du club, je serai à Créteil vendredi pour soutenir le club car il en a bien besoin.

Avez-vous contacté Jean-Marc Conrad depuis ce matin ?

Pas de nouvelle de Mr Conrad, il est en garde à vue, aucune nouvelle. J’ai eu José Pasqualetti au téléphone, il est comme moi, et les joueurs sont très inquiets pour leur avenir. La justice fait son boulot, après indépendamment, c’est l’avenir du club qui m’intéresse. Personne ne souhaite que cela soit avéré, pour l’instant on est dans la 1er phase de cette affaire, il faut encore attendre.

Quels sont les risques encourus par le club ?

C’est la ligue qui décidera. C’est difficile, je veux pas trop m’aventurer, laissons la justice faire son boulot.

Baptiste Manzinali

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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