En se montrant plus efficace que l’AS Saint-Etienne dans la séance de tirs au but (1-1, 4-2 t.a.b.), le Nîmes Olympique a remporté le match en retard des 16es de finale de la Coupe de la Ligue BKT.

Reporté le 31 octobre dernier en raison de l’impraticabilité du terrain au stade des Costières, le dernier 16e de finale de la Coupe de la Ligue BKT opposait le Nîmes Olympique à l’AS Saint-Etienne.

Titularisé pour la première fois cette saison, Alioui allume la première mèche. Son tir avec rebond arrive vite sur Ruffier. Le portier stéphanois ne prend aucun risque et éloigne le danger des poings (3e). Plus entreprenants, les Crocodiles se procurent les meilleures occasions de la première période. Mais Bozok (16e), puis Depres (36e et 41e), manquent de tranchant et de précision pour surprendre Ruffier et concrétiser la domination nîmoise.

La rencontre reste fermée après la pause. L’entrée de Téji Savanier (61e) fait du bien à l’entrejeu gardois, tandis que Jean-Gasset décide de jeter toutes ses forces dans la bataille en lançant Cabella (60e), puis Khazri (70e). Avec ses deux feux follets, l’ASSE termine mieux. Bernardoni doit effectuer une double parade splendide face à Khazri, puis M’Vila, qui reprend le ballon repoussé à l’entrée de la surface (80e). Les Verts trouvent l’ouverture quelques secondes plus tard. Servi sur la gauche de la surface par Monnet-Paquet, Cabella centre vers Beric. Bernardoni freine le ballon mais ne peut empêcher le Slovène de le pousser au fond des filets (0-1, 81e). Les Crocodiles poussent pour arracher la séance de tirs au but. Bouanga prend alors les choses en main. D’un superbe enchaînement, l’attaquant se joue de Saliba dans la surface avant de tromper Ruffier (1-1, 90e). Les Nîmois décrochent finalement leur qualification au bout du suspense, avec un arrêt de Bernardoni sur la tentative de Khazri et un échec de M’Vila, qui envoie le ballon sur la transversale. Bozok réussit le dernier tir au but et peut laisser exploser sa joie.

 

Les réactions : 
Bernard Blaquart : «On fait une bonne première période avec des occasions. On aurait même dû mener à la pause. Notre seconde période a été plus compliquée au cours de laquelle on a été moins performant à la récupération du ballon. Après, notre match le plus important de la semaine, c'est samedi contre Amiens. Après deux échecs en championnat, Umut (Bozok, ndlr) n'était pas trop chaud pour tirer le dernier penalty. Il traverse un moment compliqué. Ce doit être un gros soulagement pour lui».

 

Jean-Louis Gasset (entraîneur de Saint-Etienne, éliminé à Nîmes): «Je suis déçu. J'avais décidé de faire tourner mon effectif pour donner du temps de jeu. La première mi-temps a été catastrophique. On a été en panique à certains moments, on n'a pas joué. On aurait dû plier le match en seconde mi-temps, mais on n'a pas su faire la différence, ni su se mettre à l'abri. C'est rageant de se faire remonter à la dernière seconde. Après les penalties sont une loterie. Nîmes a eu plus de sang-froid que nous.»

Aux Costières, il aura fallu attendre le dernier moment pour entériner le report du seizième de finale de Coupe de la Ligue entre Nîmes et Saint-Étienne, à la suite de l'alerte orange de Météo France pour des pluies et d'orages. La confusion entre le délégué de la rencontre, Alain Marseille (décisionnaire jusqu'à deux heures avant le coup d'envoi, qui a décidé du report) et l'arbitre, Mikaël Lesage (décisionnaire à partir de 19h05, qui estimait que le match pouvait se tenir), a été regrettée par les Nîmois, tandis que les Stéphanois sont repartis en bus sans plus de commentaires.

Bernard Blaquart (entraîneur de Nîmes) : «A 18 heures, le terrain était impraticable, à 19h30, il ne l'était plus. C'est toujours difficile de prendre la bonne décision. On sait depuis hier (mardi) qu'on est en vigilance orange (pluie-inondations et orages). Est-ce qu'il ne faut pas annuler le match dès que la vigilance arrive ? Ça aurait évité à Saint-Étienne de venir. C'est toujours très embêtant. On sait que ce match risque d'être remis en décembre, juste après une semaine à trois matches, c'est pénalisant.»

Renaud Ripart (attaquant de Nîmes, prévu remplaçant au coup d'envoi) : «C'était un peu compliqué, on était entre deux. On nous a dit ''on joue, on ne joue pas'', on ne savait pas trop. C'est dommage parce qu'il y avait une volonté des deux équipes de jouer.»

 

Laurent Boissier (coordinateur sportif de Nîmes) : «Dans l'état actuel (à 19h20), il était praticable. Il y a une demi-heure il ne l'était pas, et dans une demi-heure... Il faut protéger la santé des joueurs, celle des supporters qui doivent se déplacer.»

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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