Après une première défaite 0-2 samedi dernier face à Toulouse pour le premier match amical de la pré-saison, le Nîmes Olympique s’incline sur le même score ce samedi après-midi à Chasse-sur-Rhône face au promu de National, le FC Annecy.  

Avec un 3-5-2 au coup d’envoi, les Crocos se montrent rapidement dangereux sur les côtés et d’abord par le côté droit. Dès la 7e minute de jeu, Vargas déborde sur la droite, a le temps d’ajuster un bon centre enveloppé, mais le duo d’attaque du NO, composé de Koné et Tchokounté, est trop court. Une première alerte pour les Hauts-savoyards qui vont principalement défendre au cours de cette première période. 

Labonne se met en évidence peu de temps après à gauche, mais son centre est contré. Les Crocos se montrent plus entreprenants, sans toutefois être dangereux et ne cadrent pas. Reste que les récupérations sont hautes, et que les Gardois sont supérieurs techniquement aux promus de National. N’Guessan se montre à l’aise au milieu et Bénézet volontaire en 10. Bien que peu inquiété, Maraval réussira toutefois une sortie autoritaire aux poings sur un bon coup-franc d’Annecy, puis en arrêtant une tête peu avant la mi-temps. 

Entretemps, Labonne laissera sa place à Sadzoute (23e), et les Crocos obtiendront un penalty, lorsque Koné se fera faucher dans l’angle de la surface de réparation suite à un nouveau bon centre de Vargas (28e). L’attaquant exécute, mais rate la sentence, sa frappe passant au-dessus à droite du portier Haut-savoyard. 

Annecy ne sort que très peu, mais fait passer un frisson dans les dos nîmois avec une frappe contrée à la 33e. Le rythme baisse, et Sadzoute se signale d’abord par un carton jaune mérité à la 37e, puis par une belle séquence à la 45e. Parfaitement alerté par Poulain, auteur d’une bonne première période, le gaucher s’infiltre dans la surface, crochète et frappe du droit fort à ras de terre. Escales dévie en corner. Sur ce coup de pied de coin, les Crocos se montrent une nouvelle fois dangereux, mais trop brouillons pour conclure. M. Kherradji renvoie les 22 acteurs au vestiaire sur un score nul et vierge. 

Pas pour longtemps : Dias, rentré à la mi-temps dans les buts nîmois, va prendre deux pions en quelques minutes dès le début de la seconde période. Même si ce sont les Nîmois qui attaquent les premiers, avec une frappe de Bénézet repoussée par le portier du FCA, Spano ouvre la marque dès la 48e d’une belle frappe de l’extérieur du droit (1-0, 48e). Dans la foulée, Spano est tout près de reprendre de près le ballon du 2-0, mais ce sera chose faite dès la 52e suite à une mauvaise relance de Sadzoute. 

Une frappe contrée arrive dans les pieds du 9 Haut-savoyard, qui conclut de près (0-2, 52e). Les Nîmois sont dans un gros trou d’air et ont même du mal à sortir les ballons. Annecy tente encore, et une frappe lointaine doit être repoussée en corner par Dias. Trop timides, les Nîmois ne réagissent que par une frappe de Sadzoute à l’heure de jeu. Les Crocos passeront à 4 derrière peu après avec la sortie de Poulain, mais ce seront toujours les joueurs d’Annecy qui se montreront les plus dangereux, comme à la 76e, lorsque Guessoum se fait chiper un ballon dangereux devant la surface. Globalement, on sera plus proche du 3-0 que du 2-1, avec un nouveau coup-franc direct dangereux à la 79e, repoussé par Dias puis par sa transversale. 

Vargas sera proche de sauver l’honneur à la 90e, mais sa reprise puissante de près sera sortie par le gardien. On en restera là, avec une deuxième défaite en autant de matchs de pré-saison. Une défaite largement due à une seconde période ratée, où les Crocos ont été largement dominés. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Match amical. Compexe sportif de Molette (Chasse-sur-Rhône). Spectateurs : environ 200. FC Annecy – Nîmes Olympique : 2-0. (mi-temps : 0-0). Arbitre : M. Kherradji. But pour Annecy : Spano (48e, 52e). Avertissements à Nîmes : Sadzoute (37e), Zampa (83e). 

Nîmes (3-5-2) :Maraval (Dias, 45e) – Guessoum, Poulain (Nasraoui, 67e), Ueda – Labonne (Sadzoute, 23e, Tchokounté, 67e), Fomba, N’Guessan (Boudache, 78e), Vargas (Labonne, 45e), Benezet (Cap.) (Vargas, 67e) – Koné (Zampa, 78e), Tchokounté (Eliasson, 45e). Remplaçants non-utilisés : Nazih (g). Entraîneur : Nicolas Usaï.

Annecy : Escales (Callens, 45e) – Andrea, Temanfo (Jean, 62e), Mendy (Andrea (62e), Lajugie (Rolland (78e), Spano, Farade, Rocchi (Cap.) (Souaré, 62e), Bastian (Billemaz, 62), Testud. Remplaçants non-utilisés : Eckenfelder, Bai, El Jahouari, Fillion, Bosetti, Ruque, Philiponneau. Entraîneur : Maxime Bastian. 

Nicolas Usaï : « Ce n’est jamais agréable de perdre, mais encore plus dans des circonstances comme ça, quand on a des occasions, un penalty, et qu’on prend encore un but sur une erreur individuelle. Donc il va falloir gommer tout ce qui nous parasite aujourd’hui. Après, ça reste un match de préparation donc il faut rester tempéré, mais être en alerte par rapport aux erreurs qu’on fait. Ça fait deux matchs qu’on fait des erreurs individuelles, et il faut scorer tout simplement. Les matchs sont plus faciles quand on mène au score et là on doit mener au score en première mi-temps. 

En seconde période, c’était plus brouillon. Il y a l’état de fatigue, mais on ne va pas se cacher derrière ça, aujourd’hui on avait un effectif pas assez profond pour donner des temps de jeu moins importants, donc des joueurs comme Benoit (Poulain), Nico (Bénézet) qui ont poussé un peu plus. Mais on va rester sur des choses positives, la première mi-temps, la possibilité de se projeter rapidement, le seul bémol c’est qu’il faut marquer des buts. » 

Malik Tchokounté: « Il faut peaufiner, s’améliorer, se corriger, c’est tout le but d’une préparation, faire des erreurs et essayer de monter en puissance pour arriver prêt pour le championnat. Dans le jeu on n’était pas vraiment mis en danger, on s’est quand même créé pas mal d’opportunités, mais on n’a pas été efficaces. Ensuite eux l’ont été directement et ça fait la différence. À nous aussi devant de s’ajuster. 

On essaie d’être complémentaires (avec Bénézet et Koné, ndlr) mais on n’a pas forcément bien combiné, pas autant qu’on le voudrait. Mais on se découvre, on travaille pour s’ajuster et être au mieux le plus rapidement possible. 

On va avoir le doit à une petite soufflante, mais je préfère que ces erreurs là arrivent tout de suite. Dans le vestiaire, tout le monde est conscient qu’il y a du travail et qu’il va falloir faire beaucoup mieux très prochainement, mais il n’y a pas le feu au lac. » 

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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