Avant ce premier rendez-vous de la saison, l'entraîneur des Crocodiles Frédéric Bompard s'est livré ce dimanche matin à la Bastide. Il oscille entre fatalisme et agacement.

Quel est l'objectif du Nîmes olympique cette saison ?

Frédéric Bompard : L'objectif de la saison ? Je ne le connais pas. Comme on ne m'en a pas donné, je m'en suis fixé un. Pour moi, c'est se maintenir le plus vite possible parce que dans un championnat avec six descentes, attention. Ce n'est pas parce que le Nîmes Olympique vient de descendre en National qu'il est favori pour remonter tout de suite, surtout lorsqu'on reconstruit un groupe et une équipe.

Le président Rani Assaf a annoncé la montée sur deux ans.

(Il coupe...) C'est quand qu'il a annoncé cela ? Moi le président, cela fait deux mois et demi que je ne l'ai pas vu et que je n'ai échangé avec lui donc on verra quand il rentrera.

Est-ce qu'il vous respecte ?

J'espère qu'il me respecte. Moi, je le respecte en tant que président parce que j'ai été éduqué comme cela.

Comment jugez-vous votre préparation ?

Elle a été très longue et très dure. On a quasiment fait 50 séances d'entraînement depuis la reprise le 3 juillet. Le point positif, c'est que j'ai zéro blessé. J'ai des garçons qui ont faim et qui ont envie ce qui est compréhensible car il s'agit de joueurs qui viennent pour la plupart d'un niveau inférieur au National. Ils ne font pas tout bien, mais ils ont le mérite d'essayer.

Qui sera votre capitaine cette saison ?

Ça sera Formose Mendy. Il a une grosse expérience du championnat de France de National. C'est un garçon posé et intelligent. Il a le profil adéquat.

Des recrues pourraient-elles vous rejoindre ?

On est toujours à la recherche d'un gardien de but. Pour l'instant, toutes nos tentatives ont avorté. Je suis fataliste. J'essaie de ne pas m'énerver. Avec Sébastien Larcier, on tente de faire de notre mieux. On a des moyens limités. Peut-être qu'un joueur à vocation offensive pourrait également nous rejoindre.

Entre la Ligue 2 et la National, avez-vous effectué quelques changements dans la préparation des rencontres ?

Je me suis adapté aux difficultés du club. Avant en Ligue 2, on préparait les rencontres à l'hôtel le jour du match. Là, j'ai très vite compris qu'on allait devoir faire des économies. Du coup, on fera la collation à la Bastide. Les joueurs partiront faire la sieste chez eux et reviendront à la Bastide pour la causerie. On fera même des économies de bus, car nous irons au stade avec nos voitures. Je me mets au niveau du club dans lequel je travaille.

Quel est l'état des terrains sur lesquels vous vous entraînez ?

J'attends le président de pied ferme. Je veux qu'il nous améliore l'état des terrains. Ce ne sont même pas des terrains, ce sont des champs de patates. Ils sont brûlés. Il faut trouver une solution. On ne peut pas continuer comme cela. C'est tout de même notre outil de travail.

« Quinze jours sans eau chaude » : Frédéric Bompard déplore les conditions de travail au Nîmes Olympique

En conférence de presse avant de recevoir Épinal (vendredi à 19h30) en National, l'entraîneur du Nîmes Olympique Frédéric Bompard a dénoncé les conditions de travail au sein du club gardois.

 

Un cri du coeur. Frédéric Bompard, l'ancien adjoint de Rudi Garcia à l'OM (2016-2019) et actuel entraîneur du Nîmes Olympique (National) a répondu ce jeudi aux questions des journalistes. L'une d'entre elles portait sur une information donnée par le média « Objectif Gard », assurant que les joueurs nîmois étaient privés d'eau chaude et de chauffage dans les vestiaires. L'entraîneur nîmois n'a pu que confirmer, le visage dépité.

« Je voudrais juste un petit peu de chauffage, s'il vous plaît »

« J'entraîne une équipe de football professionnelle », a tout d'abord martelé Bompard. (...) Oui, ça fait 15 jours qu'on n'a plus d'eau chaude. (...) Ce qui me dérange en ce moment, c'est qu'on n'a toujours pas de chauffage ni d'eau chaude ».

 

Avant de poursuivre : « Ce qui m'intéresse, c'est que quand on a pris la pluie sur la "gueule" pendant une heure et demie, c'est que mes garçons aient au moins de l'eau chaude. Quand on arrive le matin, il fait froid dans les bureaux. Je voudrais juste un petit peu de chauffage, s'il vous plaît ».  L'EQUIPE

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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