Aaron Malouda (blessé aux ischio jambier), rejouera-t-il avec Nîmes Olympique ? Il n’y a rien de moins sûr puisqu'il est forfait pour une ou deux semaines et qu’il ne reste que trois rencontres à disputer.

Les Socios un an après. Le 4 mai, cela fera un an que le projet CrocoSocios, porté par l’association Sauvons Nîmes Olympique, a vu le jour. L’occasion donc de tirer un premier bilan de cette initiative qui a pour vocation de permettre à chaque supporter de faire un don afin que les supporters puissent compter davantage le jour où un éventuel repreneur arrivera. Aujourd’hui, SNO a récolté 29 000 euros grâce à la participation de 460 contributeurs. « On avait fixé un don minimum de 30 euros et on se rend compte que la majorité des donateurs a donné plus, car on est sur une moyenne de 60 euros », souligne François Michel, secrétaire de SNO. Les dons les plus importants ne dépassent pas les 300 euros. Parmi ceux qui ont mis la main à la poche, on peut noter Nicolas Benezet, ancien joueur du club, qui n’a pas hésité à monter au créneau contre Rani Assaf. Désormais, l’interrogation est de savoir ce que le collectif compte faire de cette somme ? « Il y a plusieurs scénarios à l’heure actuelle. Comme Rani Assaf demande une somme considérable pour vendre le club, cela risque toujours d’être bloqué dans quelques mois. Dans ces conditions délirantes, il n’y a pas de repreneurs qui se manifestent », confie-t-il alors que la collecte se poursuit. En cas de refus d’un futur repreneur d’ouvrir l’actionnariat du club à un projet populaire, SNO a déjà réfléchi à se tourner vers l’association Nîmes Olympique pour venir aider la formation. Pour le moment, tout cela parait bien loin. « Peu importe le scénario, l’association sera un interlocuteur de premier ordre, assure ce supporter qui a un message pour convaincre d’autres fans de contribuer à ce projet de socios, plein de gens ont perdu espoir ! Plus on pèsera financièrement, plus on sera prêt le moment venu pour l’après Assaf. On est le dernier recours pour que ça continue à vivre. Participer à notre projet, c'est préparer le futur, car de toute façon, il partira un jour. » Concernant l’association, elle compte aujourd’hui 1 800 adhérents, le bureau sollicite des entreprises pour des adhésions groupées afin de dépasser rapidement la barre des 2 000 membres.