Le gros dossier du moment, c’est toujours l’avenir de Nîmes olympique. La CDAC (Commission départementale d'aménagement commercial) a émis un avis défavorable concernant le projet de Rani Assaf. Cette décision vous a-t-elle surprise ?

Bon, d’abord ce sujet, c’est vraiment de l’urbanisme et ça concerne le premier adjoint de la ville de Nîmes, Julien Plantier. Toutefois, il est vrai que le projet immobilier, qu’on le veuille ou non, est étroitement corrélé au projet sportif. Pour vous répondre, je n’ai pas été surpris dans la mesure où Rani Assaf ne s’est pas manifesté début septembre à la mairie pour faire le point. C’est que sa copie n’avait pas changé, donc ça ne me surprend pas.

La Ville a envoyé une lettre à la CDAC pour dire tout le mal qu’elle avait à communiquer avec le président du club. À votre arrivée, votre objectif était de mettre de l’huile dans les rouages entre la ville, les supporters et Rani Assaf. C’est râté !

Oui c’était mon but. J’ai passé beaucoup de temps et d’énergie. D’ailleurs je crois que, si a un moment donné, Rani Assaf parlait plus dans les médias et qu’il avait réintégré les Gladiators dans le stade, je n’y étais pas étranger. Bon, il est retombé dans ses travers. La communication est rompue avec la mairie.

À titre personnel, avez-vous toujours des liens avec lui ?

Avant oui. On passait du temps ensemble, je le croisais au centre d’entraînement à la Bastide. C’étaient des moments informels. Sauf qu’à partir du moment où Rani Assaf ne répond plus au maire et à son adjoint, je ne peux pas me permettre de lui envoyer des messages. Je suis très solidaire de l’équipe municipale.

Avec l’avis défavorable de la CDAC, la Ville aujourd’hui ne peut délivrer le permis de construire à Rani Assaf pour la construction de son nouveau stade. Pensez-vous qu’il puisse quitter le club ? Si oui, quels sont les potentiels candidats à la reprise ?

Les évènements nous poussent à dire que Rani Assaf n’est plus l’homme de la situation. Il ne vient plus aux matchs et je ne suis pas convaincu qu’il veuille investir un euro de plus dans l’équipe. D’ailleurs, mercredi dernier, je suis passé au stade d’entraînement. Rani Assaf devait y manger à midi. Quand j’ai demandé au staff médical et aux joueurs s’ils l’avaient vu, ils m’ont répondu non. Ça fait quatre mois que de nouveaux joueurs ont signé et ils ne savent pas à quoi Rani Assaf ressemble. Aujourd’hui il y a une situation de rupture. Sans son permis de construire, je le vois mal dépenser de l’argent pour un projet sportif auquel il ne croit pas. Ce serait sortir par la grande porte que de dire : "Je pars maintenant et je souhaite le meilleur à celui qui prend la suite !"

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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