Avant d'affronter Saint-Étienne samedi à 20h au stade Geoffroy-Guichard, Zinedine Ferhat, l'attaquant du Nîmes Olympique, évoque ses premiers mois dans le Gard et les points sur lesquels il doit encore s'améliorer. 

 

Auteur d'un but et de trois passes en 18 matches, comment jugez-vous votre première partie de saison avec le Nîmes Olympique ?

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Je pense que j'ai fait un bon début de saison, j'ai senti que j'étais en forme. J'ai commencé avec deux passes décisives et un but contre Brest. Je pense que pour moi c'était le meilleur début que je pouvais faire, j'étais content. Après, au fur et à mesure, j'ai ressenti un peu de fatigue avec l'enchaînement en sélection. Ensuite j'ai eu un petit passage à vide avec une blessure à un genou. Depuis le match d'Angers, j'ai retrouvé le rythme.

C'est quoi la différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2 ? 

Le plus dur c'est qu'en Ligue 1 c'est beaucoup plus tactique. Il faut vite finir les actions. Je pense que c'est ça qui manque à l'équipe. Si on regarde le match de Reims, il y a un espoir pour sortir de cette situation. Comme a dit le coach après Rennes : "Il ne faut pas s'attendre à ce que l'on gagne dix matches d'affilée." On a gagné face à Reims, maintenant il faut aller chercher une deuxième victoire. J'espère dès samedi.

Pensez-vous avoir retrouvé votre forme du mois d'août ? 

Je sens que je suis dans le rythme de mon début de saison. Il faut que je sois plus décisif et c'est cela qui me manque. Parfois je cherche trop à faire des passes alors que je peux finir. Je ne suis pas assez en confiance. Je dois davantage provoquer les adversaires et rentrer dans la surface.

Êtes-vous fixé un objectif en termes de buts et de passes décisives ? 

Au début de la saison, je me suis dit que si je marque six ou sept buts et que je fais neuf passes décisives ça serait le top pour moi. Je me fixe toujours cet objectif.

Vous avez été aligné milieu droit mais aussi attaquant. Où préférez-vous évoluer ? 

Je préfère jouer sur le côté droit c'est mon poste favori. Après je ne peux pas refuser de jouer derrière l'attaquant. Si je vois que le club a besoin de moi comme un 10, un 6 ou un excentré gauche je ne peux pas dire non. Avec l'arrivée de Yassine (Benrahou), on touche plus le ballon et face à Reims on a réussi à faire des combinaisons à trois avec Sofiane (Alakouch). J'espère que l'on verra ça tous les matches.

Pour être performant sur le terrain, on dit qu'un joueur doit se sentir bien en dehors. C'est le cas ?

À Nîmes, on a le soleil en janvier, c'est bien ! Je suis tranquille avec ma famille.

Si le club venait à descendre en Ligue 2, vous resteriez à Nîmes ?

Pour l'instant je préfère ne pas parler de ça. Il reste quand même 18 matches devant nous. On est à trois points d'Amiens, le barragiste. On est toujours là. Je peux juste dire que je vais tout donner pour rester avec le club en Ligue 1. C'est mon objectif.

L'ambiance qui règne dans le groupe est un des motifs d'espoir pour se maintenir ? 

La force de Nîmes c'est le groupe. On vit bien malgré les défaites. Il n'y a pas de bagarre entre nous mais toujours des paroles positives. Il faut garder cela. J'espère que l'on va sortir de là parce qu'il n'y a personne qui triche, que ce soit à l'entraînement ou en match. Ça finira par payer.

Comment trouvez-vous le public des Costières ? 

Je suis déjà venu en Ligue 2 avec le Havre mais c'est autre chose en Ligue 1. Jouer aux Costières c'est toujours chaud. Quand des joueurs algériens viennent, ils me disent : "Zinou, l'ambiance c'est un truc de fou". Franchement la dernière fois, je suis rentré chez moi et j'ai dit à mon épouse : "C'est les mêmes supporters que quand j'étais à l'USM Alger (Algérie)". Actuellement, ils ne sont pas contents, mais ça va changer.

 

Propos recueillis par Corentin Corger

Le milieu de terrain nîmois est une des plus prometteuses recrues de l’été et il a hâte de découvrir l’ambiance du stade des Costières.

 

Objectif Gard : Que retenez-vous de la défaite à Paris ?

Zinedine Ferhat : Que cela a été dur. Je pense que nous avons bien débuté le match. Nous étions bien en place, en appliquant les consignes du coach. L’état d’esprit de l’équipe était bon et nous avons fait les efforts défensifs.

Que vous a-t-il manqué pour faire un meilleur résultat ?

Il faut parvenir à plus garder le ballon et se créer plus d’occasions. Mais cela va venir dès samedi, on a les joueurs et la qualité technique pour y parvenir. Il ne faut pas oublier que c’est compliqué de récupérer le ballon contre le Paris Saint-Germain.

Sur le plan personnel c’était vos débuts en Ligue 1.

Oui c’était mon premier match en ligue 1 et en plus contre Paris. Je pense que c’est le meilleur adversaire de la saison, je commence au Parc des Princes. J’espère que la suite sera moins difficile (rires) !

Vous allez maintenant jouer à domicile.

J’ai hâte, car depuis le jour où j’ai signé à Nîmes, on me parle de l’ambiance des Costières.

Comment se passent vos premières semaines dans la Gard ?

Venant d’Algérie, j’ai l’habitude du climat chaud. Je trouve la ville et les gens sympas.

À quel âge avez-vous commencé le football ?

À cinq ans, dans un petit club, à Bordj Menaiel. Après je suis parti dans l’académie de la F.A.F (Fédération algérienne de football, ndlr). C’est comme Clairefontaine en France. J’ai participé à la CAN U20 (Coupe d’Afrique des nations, ndlr). À 17 ans j’ai signé mon premier contrat professionnel à l’USMA (Union sportive de la médina d’Alger, ndlr). C’est un grand club en Algérie avec lequel j’ai été deux fois champion.

Qui étaient vos coachs à l’USM Alger ?

J’ai eu Hervé Renard, Didier Ollé-Nicole (entraîneur du Nîmes Olympique de 2003 à 2005, ndlr), Rolland Courbis et Miguel Angel Gamondi.

Qui vous a donné envie de devenir footballeur ?

Mon idole a toujours été Aziz, mon père. C’est un très grand joueur en Algérie. Il a été international. Je cours plus vite que lui mais il a une grosse frappe. 

Avez-vous fêté la récente victoire de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations ?

Oui, un peu. J’ai klaxonné dans les rues (Rires) !

Espérez-vous toujours porter de nouveau le maillot de l’équipe d’Algérie ?

J’ai été international en jouant en Ligue 2. Maintenant, j’évolue en Ligue 1 et je vais tout faire pour revenir en sélection.

Pourquoi avoir signé à Nîmes cet été ?

Nîmes était le club qui me respectait le plus. L’année dernière, il était prêt à mettre deux ou trois millions pour m’acheter. Là, ils m’ont appelé et j’en ai discuté avec ma famille et mon agent. Je peux réussir ici et vite rentrer dans le projet du club.

De qui vous sentez-vous le plus proche ?

Presque avec tout le monde. Pablo (Martinez, ndlr), Théo (Valls, ndlr), Bobich' (Antonin Bobichon, ndlr), Gaétan (Paquiez, ndlr)…

Avez-vous des objectifs pour cette saison ?

Le coach connait mes qualités et mes défauts. J’aime trop avoir le ballon dans les pieds. Cette saison, l’objectif sera de marquer des buts.

Allez-vous tirer les coups-francs ?

Le premier match c’est Bobich' (Antonin Bobichon, ndlr) et après c’est moi. On va alterner et on verra.

 

Propos recueillis par Norman Jardin

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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