Dans une rencontre qui ne restera pas dans les mémoires, les Nîmois ramènent un point chez la lanterne rouge.

L’occasion était belle de faire, de distancer les équipes du bas de tableau. En premier lieu, le DFCO qui avait perdu tous ses matches depuis le début de la saison. Il y avait aussi Strasbourg, battu dans les ultimes secondes à Paris (1-0). Et puis Monaco, l’avant-dernier qu’accueillera Marseille, ce dimanche soir. Mais les Nîmois n’en ont pas totalement profité.

Incontestablement, le début de la rencontre était à l’avantage des Dijonnais. En moins d’un quart-heure, les joueurs de Stéphane Jobard s’étaient récolté trois corners (2e, 10e et 12e) et ils avaient obligé Bernardoni a dégager le ballon en catastrophe deux fois (11e et 12e). Un constat auquel il faut rajouter les tentatives non cadrées de Baldé (2e) et NDong (7e). Face à la domination Côte d’orienne, Nîmes était bien timide. On notait juste une belle combinaison entre Valls – Philippoteaux, qui se terminait par une frappe non cadrée de ce dernier (3e).

Dijon tentait, mais se trouvait en manque d’idée. Les offensives bourguignonnes se faisaient plus rares, et les Crocos pouvaient respirer. Pour autant, même si les joueurs de Bernard Blaquart produisaient un peu plus de jeu, ils n’arrivaient à se créer des réelles occasions. En tous cas, jusqu’à ce qu’un coup-franc excentré de Valls, obligeait Gomis à ce coucher au premier poteau (38e). C’était tout et bien peu pour une première période d’un extrême ennuie et d’une grande pauvreté émotionnelle. Pourtant, le DFCO ne paraissait pas être un obstacle insurmontable pour les Nîmois. Il fallait manifestement que le coach des Crocos remobilise ses joueurs à la mi-temps.

Certes, Nîmes abordait mieux le second acte que le premier, mais la physionomie de la rencontre ne changeait pas. Elle devenait même de plus en plus inconfortable pour les coéquipiers d’Anthony Briançon. Les attaques se multipliaient sur l’arrière garde nîmoise. Baldé (51e) et Mavididi (57e) rataient le cadre, mais Chouiar (58e) et Mavididi (61e), encore lui, étaient plus précis. Heureusement, Bernardoni repoussait les assauts dijonnais.

Dans les dix dernières minutes, le match s’emballait enfin. D’abord sur un centre de Ferhat, que ni Fomba, ni Valls de pouvaient reprendre correctement (79e). La suite était beaucoup inquiétante pour les Crocos qui passaient très près de la correctionnelle. L’intenable Baldé frappait une première fois à coté (81e) avant de s’écrouler dans la surface de réparation nîmoise (85e), sans que Stéphanie Frappart n’accorde le penalty. Finalement Nîmes revient de Dijon avec le point du résultat nul, ce qui, au vu de la rencontre, est très bien payé.

De Dijon (Côte-d'or), Norman Jardin

5e journée de Ligue 1. DIJON FOOTBALL CÔTE-D’OR – NÎMES OLYMPIQUE 0-0.

Stade : Gaston-Gérard. Mi-temps : 0-0. Spectateurs : 11 413. Arbitre : Stéphanie Frappart. Avertissements à Dijon : Mendyl (36e), Peireira (43e) et Ecuele-Manga (76e), NDong (77e). Avertissement à Nîmes : Miguel (87e).

DIJON : Gomis – Alphonse, Ecuele-Manga (cap), Aguerd, Mendyl (Chafik, 89e) – Balmont (Chouiar, 56e), Amalfitano, Pereira (Soumaré, 78e) – Baldé, Mavididi, NDong. Remplaçants non utilisés : Runarsson, NGonda, Loiodice, Lautoa et Cadiz. Entraîneur : Stéphane Jobard.

 

NÎMES OLYMPIQUE : Bernardoni – Alakouch (Paquiez, 46e), Martinez, Briançon (cap), Miguel – Fomba (Sarr, 90e+1) , Deaux, Valls – Ferhat, Ripart, Philippoteaux (Ben Amar, 78e). Remplaçants non utilisés : Dias, Landre, Valerio et Stojanovski. Entraîneur : Bernard Blaquart.

Stéphane Jobard : « Malgré ce point pris, c'est bien évidemment la frustration qui prédomine. Car nous avons eu les occasions pour gagner. Et en Ligue 1, il faut marquer. Bien sûr, pour la première fois de la saison, nous n'avons pas encaissé de but. Défensivement, nous avons fait preuve de solidité, même si nous avons connu quelques situations délicates. Je n'ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs au niveau de la débauche d'énergie, surtout en seconde période, car la première a été trop timorée. Il nous a manqué de la justesse, de la finesse, du réalisme dans le dernier geste. »

 

Bernard Blaquart : « Vous avez dû vous emmerder en regardant ce match... Pour nous, c'est un très bon point. Car nous n'avons pas montré grand-chose offensivement. Derrière, nous avons su résister, car nous avons affiché certaines valeurs morales. Nous n'avons pas réussi à développer notre jeu. Certains joueurs étaient absents, nous en avons des nouveaux qui sont arrivés tardivement. Tout ne va pas se mettre en place en cinq minutes. C'est sûr qu'on espérait autre chose après notre victoire face à Brest (3-0), mais ce résultat, vu ce que nous avons montré, me convient. »

CLIC SUR CERTAINES PHOTOS POUR LES AGRANDIR

RECHERCHE ARTICLE OU PERSONNALITE

Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes