Au terme d'une rencontre d'une grande faiblesse technique, les Nîmois ont enregistré une deuxième défaite consécutive.

Le premier quart d’heure a été celui du désordre. Aucune équipe n’a posé son jeu. Toutefois, les Picards ont été moins brouillons que les Crocos. Dès la première minute, sur un centre amiénois venu de la droite, Bernardoni devait s’y prendre à deux fois pour bloquer le ballon. Dix minutes plus tard, toujours après un centre de la droite, c’est Lefort qui tentait sa chance, sans succès. Tout cela n’était pas bien folichon.

Techniquement, la rencontre atteignait le niveau d’une cour d’école. Dans cette anarchie footballistique, les joueurs locaux étaient plus à l’aise. Le pic émotionnel intervenait quand, sur un centre une nouvelle fois venu de la droite, Guirassy, étrangement seul aux six mètres, envoyait le ballon sur la transversale de Bernardoni (27e). Dans la foulée, ce même Guirassy tentait sa chance, et le gardien de but nîmois repoussait le danger avec le pied (32e). Coté Croco, une contre-attaque initiée par Thioub, était conclue pas une frappe d’Alakouch dans les bras de Gurtner (37e). La première période se terminait par un tir cadré de Ghoddoos, détourné par Bernardoni (45e). Un premier acte à oublier.

Au retour des vestiaires, le match se débloquait enfin. Sur une touche de Pieters, la défense des nimoise était trop passive pour empêcher Guirassy d’ouvrir le score (1-0, 49e). Bousculaient, les Crocos réagissaient, immédiatement. Un centre de Savanier, détournait par Ripart était repris au second, de la tête par Alioui (1-1, 53e). La joie des nîmois était de courte durée, puisque Amiens reprenait l’avantage à la suite d’un centre de Konaté, tranquillement repris de la tête par Pieters (2-1, 64e). Là encore l’arrière garde nîmois était bien trop spectatrice.

Pour tenter de d’égaliser, Bernard Blaquart faisait entrer Bozok et Guillaume à la place d’Alakouch et Ferri. Malgré cela, Amiens contenait, sans trop de peine, les timides attaques nîmoises. Les Picards étaient tout de même sauvés par la transversale, sur une frappe d’Alioui (73e). Amiens tenait sa victoire et les Crocos n’étaient pas dans un grand soir. Finalement, c’est l’ensemble de ce petit match, qu’il faudra oublier.

D'Amiens (Somme), Norman Jardin

28e journée de ligue 1. Stade : Crédit Agricole La Licorne. Amiens – Nîmes Olympique 2-1. Mi-temps 0-0. Spectateurs : 10 687. Arbitre : M. Delajod. Buts pour Amiens : Guirassy (49e) et Pieters (64e). But pour Nîmes : Alioui (53e). Avertissements à Amiens : Konaté (56e) et Lefort (72e). Avertissement à Nîmes : Landre (75e). Expulsion à Amiens : Guirassy (89e)

Amiens : Gurtner – Krafth, Goauno (cap), Lefort, Pieters – Ghoddoos (Mendoza, 84e), Monconduit, Blin, Timité (Otero, 90+3) – Guirassy, Konaté. Remplaçants non utilisés : Dreyer, Dibassy, El Hajjam, Gnahore et Bodmer. Entraîneur : Christophe Pelissier.

 

Nîmes : Bernardoni – Alakouch (Bozok, 76e), Briançon (cap), Landre, Maouassa – Ferri (Guillaume, 81e), Savanier, Bobichon – Thioub (Bouanga, 61e), Ripart, Alioui. Remplaçants : Valette, Paquiez, Lybohy et Valls. Entraîneur : Bernard Blaquart.

Les réactions :

Christophe Pelissier (entraîneur d'Amiens) : « On a pris beaucoup de plaisir, on a fait un très bon match, mais il y aura encore des batailles à mener. Si on réédite ce type de performance on devrait se maintenir. Mais gardons notre humilité. Ce qu'on a mis en place cette semaine à l'entraînement a fonctionné. On a su en deuxième période trouver les ressources mentales pour reprendre la main après l'égalisation. Le seul point noir, c'est l'exclusion méritée de Serhou (Guirassy) qui va nous handicaper. »

 

 

Bernard Blaquart (entraîneur de Nîmes) : « C'était un match médiocre de notre part face à une équipe très décidée. La paire d'attaquants adverses (Konaté-Guirassy) a été très intéressante, à l'aller (victoire nîmoise 3-0) l'ASC ne l'avait pas, ça explique peut-être cela... On a souffert notamment dans les sorties de balle, j'ai trouvé mon équipe moins performante que ce qu'elle peut être. Amiens nous a imposé un gros défi physique et athlétique auquel on n'a pas su répondre. » 

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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