L’attaquant des Crocos est indisponible depuis le 11 mai et une rupture d’un tendon de l’ischio-jambier contractée au soir de la dernière journée de Ligue 2. En phase de reprise, il a raté la coupe du monde avec le Maroc et la préparation avec Nîmes. À l'écart du groupe, il s'entraîne seul et il prend cette épreuve avec philosophie.

Objectif Gard : Après avoir retouché le ballon cette semaine, avez-vous l’impression de voir le bout du tunnel ?

Rachid Alioui : Non pas vraiment. Même si j’ai rechaussé les crampons, je reste objectif. Ce sont les chirurgiens et mon corps qui vont me dire quand je serai prêt. Tout est positif. Je prends mon temps et je retrouve des bonnes sensations au niveaux des appuis. Retoucher le ballon, ça fait du bien car jusqu’à présent je ne faisais que courir.

Cette blessure vous a fait rater la coupe du monde. Cela a-t-il été difficile à vivre ?

C’est frustrant et dur à digérer mais il faut voir plus loin. Il y a une carrière derrière à jouer. Il faut se soigner au mieux pour remettre les pieds sur le terrain. C’est très difficile de rater une coupe du monde mais il faut positiver.

Comment avez-vous vécu la préparation du Nîmes Olympique ?

Je suis venu un peu avant la reprise pour bosser avec Alain Ratat (un des kinés du club, NDRL ). Les joueurs se préparés de leur côté et moi à part. Je le vis bien malgré que le club va reprendre la Ligue 1 sans moi. Il faut garder la tête froide. Je suis parti en préparation avec le groupe. C’était important de nouer des liens avec les nouveaux. C’est bon pour la cohésion de l’effectif.

Quand espérez-vous revenir à la compétition ?

Au plus vite. Je ne me suis pas fixé de date. Je laisse faire le temps. Ce ne sera pas lors des premiers matches. Ce sont les sensations qui décideront. Il faut être patient.

 

Propos recueillis par Norman Jardin

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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