Il aurait fallu s’arrêter à la pause. La seconde période était en trop pour les Valenciennois qui ont payé au prix fort leur troisième match en huit jours. Soixante-douze heures après leur élimination méritante aux tirs au but à Lille, les joueurs ont baissé de pied à partir de l’heure de jeu et ça n’a pas pardonné face à la meilleure attaque du championnat.

Sûrs d’eux, impressionnants devant, les Nîmois ont profité du coup de mou des Nordistes pour subitement accélérer et planter banderille sur banderille en cinq minutes : miracle de Perquis devant Alioui (61e), tir de Bozok sur le poteau (63e), bicyclette d’Alioui sur la barre (64e), puis nouvel arrêt de Perquis sur une demi-volée de l’international marocain, magnifique comme souvent (66e).

Physiquement sans ressort

Contraint de reculer et physiquement sans ressort, VA fut alors sonné et incapable de répondre. Il résista tant qu’il put, jusqu’à une petite faute peu évidente d’Aloé, devant la surface de réparation. Presque un cadeau pour un artilleur comme Savanier, qui enroula son coup franc au-dessus du mur pour le but de la victoire (1-2, 82e).

Pour VA, il aurait donc mieux fallu s’arrêter à la mi-temps de ce vrai bon match, où il fut d’abord en mesure de rivaliser face à la plus belle équipe vue jusqu’ici cette saison. Nîmes démarra très fort et ouvrit le score sur une merveille, un centre de la gauche vers Bozok, qui remet en talonnade sur Alioui seul devant Perquis (0-1, 11e). Mais derrière ça, Roudet et ses équipiers surent renverser la pression, avec au départ Mauricio, encore intéressant, qui trouva son capitaine côté droit pour un centre relâché par le gardien Valette sur Mothiba (1-1, 19e).

Ce scénario et la volonté des deux équipes d’aller de l’avant offrirent alors beaucoup d’espaces et c’est VA qui sembla en mesure de prendre l’ascendant, avec notamment des tentatives de Mothiba, contré in extremis par Harek (29e) et le gardien (54e). C’était très chaud mais c’était aussi la fin d’un long temps fort juste avant l’extinction des feux valenciennois sur une fin de match totalement subie. Alors que cinq joueurs (Aloé, Néry, Pierre-Charles, Masson et Mauricio), qui avaient joué 90 minutes mercredi, tiraient la langue. Qu’il fallut subir le coaching en remplaçant Ramaré et Néry touchés, tandis que Nîmes restait.

«  Pas une excuse mais une explication  », commenta Réginald Ray, très déçu de cet enchaînement pour ses débuts après «  une très grosse semaine  » qu’il avait identifiée dès son arrivée. Son équipe glisse à la 13e  place, sans avoir le sentiment de démériter. Il y aura beaucoup de frustration à évacuer vendredi contre Brest.

La fiche

VAFC - NÎMES  : 1-2 (1-1)

7 404 spectateurs

Arbitre: M. Gaillouste.

Buts: Mothiba (18e) pour Valenciennes; Alioui (11e), Savanier (81e) pour Nîmes

Avertissements aux Valenciennois Diarra (20e), Masson (23e) ; aux Nîmois Paquiez (35e), Valdivia (58e), Savanier (89e), Bozok (90e+3).

VAFC Perquis; Nery (Dos Santos, 73e), Aloe, Nestor, Pierre-Charles; Ramare (Dabo, 56e), Masson (Guezoui, 84e); Mauricio, Roudet (cap), Diarra; Mothiba. Entraîneur: Reginald Ray.

NÎMES Valette; Alakouch (Paquiez, 27e), Harek (cap), Briançon, Boscagli; Thioub, Valdivia (Cadamuro, 86e), Savanier, Del Castillo; Alioui (Depres, 82e), Bozok. Entraîneur: Bernard Blaquart.

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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