Formé à l'OM, prêté à Lorient dans le cadre du transfert de Mario Lemina, Larry Azouni est désormais milieu de terrain au Nîmes Olympique. Il nous confie donc son bonheur d'avoir retrouvé la Commanderie à l'occasion d'un match amical à huis clos contre les Phocéens ce vendredi (4-4) avant de donner son point de vue sur l'équipe entraînée par Michel. 

Larry, ça fait quoi de retrouver la Commanderie ? 

Larry Azouni : "Ca a fait plaisir et bizarre en même temps. Quand on sait que pendant cinq-six ans j'y suis venu tous les jours, pour m'entraîner mais aussi pour aller à l'école. Ca m'a fait plaisir de revoir mes anciens coachs mais aussi les intendants, le cuistot, le chauffeur de la navette... Et en plus ils continuent à me suivre, c'est que j'ai laissé un bon souvenir". 

As-tu été surpris par un de tes anciens coéquipiers ? 

L.A : "Ce n'est pas une surprise mais, même s'il est très jeune, Maxime Lopez a fait une bonne rentrée. Je suis content de voir qu'il peut se montrer au haut niveau. L'effectif est garni, c'est compliqué pour les jeunes de se montrer et de faire sa place, il faut saisir l'opportunité dans des matchs comme ça, ce qu'il a bien fait justement".   

L'OM a joué dans le même schéma qu'à Paris contre vous...

L.A : "Même si le schéma était identique, ce n'était pas les mêmes joueurs, puisque les internationaux étaient avec leurs sélections. C'est vrai qu'ils ont eu la maîtrise collective, le ballon pendant les 20 premières minutes, qu'ils ont réussi à nous mettre deux buts avec un gros pressing d'entrée. Mais dès qu'on a réussi à ressortir le ballon, on a réussi à les mettre en danger aussi avec des ballons dans le dos. Quand on a mis le pied sur le ballon on a aussi réussi à les faire courir. Mais on sent qu'il y a quand même une différence entre eux et nous". 

Rolando et De Ceglie ont été beaucoup critiqués après le match de Paris, comment tu les trouves toi ? 

L.A : "A leur décharge, c'est un peu tôt pour les juger, physiquement, ils ne sont peut-être pas à 100%. Après, quand je connais les qualités de Gaël Andonian ou Stéphane Sparagna, je me dis qu'ils n'ont rien à leur envier. A tout moment dans l'année, ils peuvent prendre leur place ou au moins les concurrencer. Mais ils ne sont peut-être pas à 100% il faut leur laisser du temps". 

Tu parles de Sparagna, il a fait un bon match, d'abord au milieu puis derrière...

L.A : "Steph, je le connais bien. D'ailleurs, j'ai parlé un peu avec lui à la fin du match pour connaître sa situation, où il en était. Ces derniers temps, il n'a pas beaucoup joué. J'ai été à sa place et je lui ai conseillé de voir si un prêt était envisageable. Maintenant les jeunes, ce n'est plus comme avec Bielsa. Il est venu, il en a fait jouer 3-4, mais je savais que ça n'allait pas durer. Avant lui, ça n'existait pas, les jeunes qui jouaient avec Deschamps ou Baup c'était très rare. Si j'ai un conseil à donner donc c'est d'aller chercher du temps de jeu ailleurs car ici c'est bouché".

L'an dernier tu étais blessé, c'est ta première saison en tant que titulaire à Nîmes. 

L.A : "C'est l'année où je lance ma carrière au plus haut niveau. J'ai démarré tous les matchs, j'en ai fait des bons. Je savais que l'OM ne comptait pas sur moi, je ne voulais pas faire des bouts de rencontre ou des bancs, il faut du temps de jeu au plus haut niveau possible pour progresser".

Sans vos huit points de sanction du début de saison, Nîmes ne serait pas relégable. C'est un motif de satisfaction ?

L.A : "Déjà moralement, savoir que l'on n'est plus dans le négatif, ça fait beaucoup. Jusqu'à maintenant, tous les matchs c'était au couteau. A la fin on regardait le classement tendu en voyant "moins quelque chose". Là d'être à zéro, dans la tête on va jouer plus libéré. Et avec ce qu'on a montré dans les dix premiers matchs, on sait que le maintien est faisable, même si difficile face aux Ajaccio, Niort, Sochaux..."


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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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