Pour Planète Nîmes Olympique, le match vu de Sochaux.

 

Après le match aller, 10 points séparés les deux équipes. A cette époque personne n’aurait imaginé que les crocos viendraient à Bonal en dehors de la zone de relégation et devant le FCSM au classement. Et pourtant, c’était sans compter sans l’abnégation des joueurs nîmois qui réalisent une phase retour presque parfaite.

Côté sochalien, notre équipe alterne le moins bon et le pas très bon en championnat, ne s’offrant des matchs de gala qu’en coupe de France et les équipes de ligue 1. Depuis peu, le Cartier a fait des choix dans l’effectif, plutôt riche, et s’appuie maintenant sur une petite vingtaine de joueurs avec pour première conséquence une défense type, Faussurier – Teikeu – Onguene – Gibaud, qu’il bricole au grès des suspensions. Vendredi, une première inconnue, nos deux axiaux étaient concernés par les sélections et dans quel état physique vont-ils être pour tenir 90 minutes de lutte acharnée ? Alors que côté nîmois, la liste des blessés est fourni, côté sochalien, Werner premier artisan de la victoire à l’aller, est en forme depuis son retour il y a un mois, et après 3 mois d’absence, le coach a enregistré le retour de son capitaine absent lors du dernier match à Evian, Johan Ramaré. Deuxième inconnue du puzzle sochalien, avec le duo Tardieu/Fuchs qui a donné satisfaction et ce retour, il va falloir faire des choix pour deux places mais abondance de bien nuit rarement

Troisième inconnu, le point faible sochalien du moment l’attaque. Il serait de bon ton de trouver enfin le bon système offensif car malheureusement chacun est bon par intermittence. Après avoir flambé les deux recrues ont du mal à confirmer, notre buteur Toko-Ekambi est indéboulonnable mais cela fait un mois qu’il est muet sur le terrain. Les deux joueurs en forme avant la trêve internationale étaient Cissé et Sao, mais seront-ils alignés vendredi, cela reste une énigme et seul Cartier à la réponse.

Pour ce choc du bas de classement, vous aurez les honneurs de fouler une pelouse toute neuve qui devrait favoriser le jeu et si Nîmes vient avec des intentions offensives, comme ils ont l’air de le faire en 2016, nous devrions assister à une belle rencontre car les sochaliens ne jouent bien que contre des équipes qui ouvrent le jeu. Par contre, si les crocos ont décidés de bétonner, il faut s’attendre à un match fermé qui se jouera peut-être sur un coup de pied arrêtés, point faible de notre défense.

Vous l’aurez compris, du côté du Doubs, c’est plutôt une équipe type qui se profile pour affronter des nîmois qui ne se sont imposés à Bonal qu’une fois en 46 rencontres et ils ont toujours perdus en ligue 2 mais sur cette phase retour, les sochaliens n’ont encore jamais gagné de confrontation directe avec un concurrent à la descente. Une chose est sure même si Nîmes perd à Bonal vendredi, j’espère que vous vous maintiendrez avec nous car votre parcours mérite une fin heureuse !

 

David Modeste (http://labandeabonal.fr/)

 

CLIC SUR CERTAINES PHOTOS POUR LES AGRANDIR

RECHERCHE ARTICLE OU PERSONNALITE

Stanislas Golinski
Stanislas Golinski
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes