Pasqualetti : j'ai demandé au 4ème arbitre de ne pas faire jouer tous les arrêts de jeu. Heureusement qu'il m'a pas écouté...

 

 


Les réactions des joueurs et des entraîneurs après le match :

José Pasqualetti

“Il faut que l’ont mettent beaucoup plus de folie dans notre jeu. Sans être prétentieux, avec 35 points on peut avoir un petit peu plus d’ambition. Il faudrait une grosse catastrophe pour que l’on ne se maintiennent pas maintenant. Mais il faut ne jamais renoncer, toujours avoir l’envie de gagner des matchs. C’est la victoire qui est belle, demain on oubliera que Parpeix a manqué trois passes et que le gardien a raté une relance.”


Olivier Echouafni, entraineur du FC Sochaux, en conférence presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Olivier Echouafni, entraîneur du FC Sochaux, en conférence presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Olivier Echouafni, entraineur du FC Sochaux

“Je suis le premier responsable de cette défaite, j’ai voulu tenter un pari en fin de match en les lançant à l’offensive, on s’est fait punir, c’était le risque. Ça nous arrive un peu trop fréquemment ces derniers temps. On a un effectif jeune qui apprend, ce soir la défaite est cruelle au vu de notre prestation notamment en deuxième mi-temps. On est tombé face à un beau bloc qui a essayé de nous prendre à défaut. On sentait qu’ils avaient un manque de confiance en seconde période, nous on est dans le doute mais il faut s’accrocher, on était invaincu pendant 7 matchs, aujourd’hui c’est un peu plus compliqué.”

Riad Nouri

“On retiendra le résultat. Pour les milieux centraux, c’est vrai que le changement de système voulu par l’entraineur il faut s’y adapter. Alexandre Mendy on lui a répété qu’il devait garder ses ballons, il a su le faire. C’est un soulagement, c’est aussi un effet de surprise, je ne pensais pas marquer à ce moment là. C’est bon à prendre. C’est un effet de libération, c’est l’euphorie, et la joie en même temps. C’est bien aussi que je marque même si ce n’est pas mon meilleur match. C’est le fruit d’une ambiance, cela se reflète sur le terrain. Sept point de retard sur le podium, on est à la portée des meilleurs il ne faut pas décrocher. Si on gagne le plus de match possible on ne sait pas ce qu’il peut se passer à 3 ou 4 journées de la fin. On va regarder devant. Le brassard est un peu lourd à porter aux Costières donc je pense le laisser à un autre la prochaine fois.”

Alexandre Mendy


Alexandre Mendy, en conférence presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Alexandre Mendy, en conférence presse. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

“C’est mon premier but, ça fait toujours plaisir, c’est bon pour la confiance. Je m’entend bien avec Anthony Koura sur et en dehors du terrain même si j’ai le regret de ne pas l’avoir assez trouvé sur le terrain. J’ai marqué mais mon match n’est pas si complet que sa. Si on regarde les détails du match j’aurai pu mieux faire. La fin de match est un peu folle, mais le vent tourne pour nous en ce moment. Tout peut arriver, tant que l’on a pas acquis les points pour se maintenir.”

Mathieu Michel

“Même quand on est un peu moins bien, on arrive à gagner, je suis très content. La première mi-temps, il n’y a pas eu beaucoup d’occasions ni de jeu mais dans les 30 dernières on a réussi à remettre en application ce qu’on a travaillé à l’entrainement. On est tous dans le même objectif, celui d’aller chercher la gagne, sur ce coup là ça a payé. Je sentais qu’il y avait un bon coup à faire. Riad a mis un beau but à la fin, c’est le collectif qui a gagné. Le coach nous a dit de toujours voir plus haut que là ou on est. Il ne faut pas s’arrêter. Je pense qu’on a des armes à faire valoir. Nous n’avons pas d’objectif en tête mais il faut toujours tenter d’aller voir plus haut.”




José Pasqualetti, la déception du revers concédé à Brest ce lundi est-elle définitivement évacuée ?

C’est fait. On a Sochaux qui arrive et on a tout intérêt à passer à autre chose…

Le parcours de Nîmes reste satisfaisant hormis ce coup d’arrêt.

Depuis le 1er janvier, sur six rencontres, nous avons aligné quatre victoires, obtenu un nul et déploré un seul match perdu. Celui de Brest. Je signe tout de suite pour refaire la même série à partir de Sochaux !

À Brest, il y avait une grosse frustration. Votre équipe n’a bien joué qu’au moment où Toifilou Maoulida a été expulsé…

C’est ce que j’ai dit aux joueurs. On a été bon dans la réaction, pas dans l’action. On a commencé à jouer quand on a concédé le but. Et à être beaucoup plus tranchant une fois en infériorité numérique ! Là, on a vu des choses convaincantes mais j’aurais préféré qu’on enclenche ce bon football dès le début…

Vous allez corriger ça pour la venue du FCSM ?

Pas que pour Sochaux ! Il y a d’autres matchs après. Sur chaque prestation, il faut toujours chercher à corriger quelque chose. Là, je dirais qu’on reçoit une équipe qui vient de perdre deux fois de suite. Elle a besoin de se rassurer, de prendre des points pour ne pas se laisser décrocher par le bon wagon. Il faut trancher ce moment de doute par notre propre confiance. Je sens un match ouvert, intéressant…

Quel a été l’élément déclencheur de votre sursaut en 2015 ?

Je pense déjà qu’on se connaît mieux. Moi, je ne suis arrivé que le premier jour avant la reprise de l’entraînement. Des joueurs étaient encore éprouvés par une saison longue et un maintien seulement acquis lors de l’avant-dernière journée. Et puis au mois de septembre toutes ces affaires de matchs truqués nous sont tombées sur la tête…

Cela a pesé ?

Il a fallu le digérer, s’en remettre. On a pas mal de jeunes joueurs qui avaient besoin d’être rassurés. Ils ne sont pour rien dans ce qui est arrivé. Nous avons surtout eu la bonne idée de continuer à bosser avec sérieux. On a fait abstraction, on a été porté par notre bon état d’esprit. J’espère qu’on va encore récolter les fruits de cet investissement. J’espère que ce ne sera pas un feu de paille…

Votre équipe a prouvé qu’elle était suffisamment parée au mauvais temps ? Elle peut se mêler à l’accession ?

S’endurcir, il a bien fallu le faire. En un mois, on a vu débarquer toutes sortes de journalistes, télé, presse écrite, tout ! On n’était pas habitué à ça. Le groupe a fait le dos rond en pensant d’abord au terrain. Sur l’objectif à atteindre je n’en vois qu’un. Le maintien. Il y aura plus « si affinité » comme on dit…

Le jeu léché, alerte, reste votre ligne directrice ?

On essaye. J’ai tenu à ce qu’on reste fidèle aux principes de jeu donné au départ. Et dès qu’on a pu retravailler dans la sérénité, on a refait surface. Le principe à garder c’est : « courir après le jeu pas après l’enjeu »…

Sochaux peut s’inspirer de ça pour sortir de sa période creuse ?

Je reste persuadé qu’il faut savoir conserver ses intentions de jeu même quand ça ne marche pas. Après dans une région comme la nôtre, il est très important de jouer sur le ressort de la fierté. Dans le dur, on s’est attaché à redorer un blason, une identité. Les supporters se sont retrouvés dans cette équipe qui s’est arrachée pour défendre une image salie, ternie. Ils ont beaucoup aimé cette façon de tout prendre à contre-pied…

Et vous avez surtout retrouvé la victoire ?

C’est facile tous ces mots, hein ? Garantir des résultats, c’est une autre paire de manche. Mais tant qu’on montrera ce caractère fort, tant qu’on aura cette envie de ne jamais renoncer, on sera dans le vrai…

On a déjà eu un aperçu de cette « grinta » au match aller à Bonal. Vous nous annoncez la même partie chaude bouillante pour le retour ?

Je ne serais pas surpris de revoir la même chose. J’ai souvenir d’une défaite pas forcément méritée. On part avec l’idée de surprendre Sochaux, de lui faire passer les 90 minutes les plus difficiles qui soient…


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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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