3 questions à … José Pasqualetti (entraîneur du Nîmes Olympique)

José Pasqualetti, vous allez recevoir un adversaire de taille, à quel type de match vous attendez-vous ?
J.P. : « On s’attend à un match difficile. Cette équipe reste sur bonne dynamique, elle est à prendre avec beaucoup de sérieux. Ils ont de bons jeunes et des éléments d’expérience, il va falloir se méfier de notre adversaire ».
Quel style de jeu allez vous adopter ?
J.P. : « Je ne vais pas vous le dire, étant donné que vous allez le publier avant le match (rires). On n’a pas de plan particulier. On sait que c’est une équipe qui se projette vite vers l’avant. Maintenant c’est à nous de faire notre match et de ne pas trop se préoccuper de l’adversaire ».
Plusieurs fois il vous est arrivé de finir les matchs a 10. Avez-vous parlé a vos joueurs ?
J.P. : « On n’a pas pris tant de rouge que ça, c’est arrivé deux fois dans la saison. Après je ne vais pas avoir de discours particulier avec mes joueurs, ni leur faire un entrainement sur les cartons. C’est à eux d’être suffisamment intelligents pour ne pas se faire expulser. Cette fois ci, on va essayer de finir le match à 11″.


Interview Mathieu Robail

MaLigue2 : Ce début de saison apparaît « bizarre » : vous jouez des premières rencontres plutôt pas mal, ne perdez pas, et au final les deux défaites à Sochaux et Ajaccio vous empêchent de concrétiser comptablement un début de saison honorable… Comment l’analysez-vous?

Mathieu Robail : C’est vrai qu’on a bien commencé, mais on est resté sur 5 nuls d’affilée après la première victoire. On ne gagnait pas, ce qui nous chagrinait un peu, surtout à domicile. Ca fait 2-3 matchs qu’on est un peu moins bien, on perd à Sochaux, Ajaccio, on fait un non-match contre Brest qui méritait largement la victoire… On est un peu dans le dur, c’est à nous de rectifier ce qui ne va pas. On a beaucoup travaillé au niveau tactique cette semaine.

Cette série de matchs nuls a-t-elle instauré un doute psychologique sur votre capacité à gagner les matchs ?

Je pense qu’il y a de ça aussi. Surtout à domicile, au bout d’un moment ça devient frustrant. Peut-être que ça nous trottait un peu dans la tête de savoir qu’on n’arrivait pas à gagner à la maison.

On peut déjà parler de match tournant avant la trêve internationale ?

Il restera une trentaine de matchs après ! Un tournant, non. Mais c’est sûr qu’à domicile, il faut gagner, surtout qu’on vient de perdre un match à l’extérieur et qu’il faut récupérer les points qu’on n’a pas su gagner à Ajaccio.

Vous parliez de travail tactique à l’entraînement. Avec 1 but seulement lors des 4 derniers matchs, vous avez bossé ces lacunes dans l’animation offensive ?

On a surtout bossé le bloc, je pense que c’est un tout. On a vu que sur nos derniers matchs, au niveau des blocs défensif et offensif, on n’a pas été forts ensemble, c’est surtout ça qu’a rectifié le coach cette semaine. Je pense qu’une fois qu’on sera bien en place, que le bloc sera bien coordonné, offensivement ça ira tout seul. On a beaucoup travaillé là-dessus, le coach a beaucoup insisté sur le travail d’harcèlement pour récupérer les ballons plus haut pour qu’on se projette plus vite vers l’avant.

Et ça doit être plaisant pour un joueur offensif d’entendre le discours du coach Pasqualetti ?

Oui, il prône beaucoup l’aspect offensif. Et niveau foot, il apporte beaucoup, c’est sûr. Après, comme chaque coach, il y a aussi un boulot défensif à faire.

Les pronostiqueurs cocheront surement le nul demain, Laval faisant mieux que vous avec 6 résultats de parité. Vous vous attendez à rencontrer une équipe qui viendra chercher le point ?

Je pense que c’est une équipe qui va jouer son jeu, qui va venir à Nîmes pour gagner le match. Ils mettent beaucoup d’impact, de présence physique aussi, ils ont de très bons attaquants et il faudra être vigilant. On a un parcours un peu similaire dans ce championnat, avec beaucoup de nuls. Mais ça reste pour nous un match à domicile qu’il faudra gagner avant tout.

Vous avez 29 ans, retrouver la Ligue 1 dans votre carrière reste un challenge pour vous ?

Je n’ai pas d’objectif par rapport à ça, pour moi le plus important c’est de jouer, de m’épanouir, prendre du plaisir. Après, si ça doit venir, ça viendra et tant mieux. Aujourd’hui, je me focalise sur Nîmes, comment on peut faire pour rectifier ce qui ne va pas en ce moment.

Et vous vous plaisez à Nîmes ?

Très bien, je suis très heureux. De toute façon, il y a tout pour être heureux ici.



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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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