Les réactions des entraineurs et joueurs :

Jean-Luc Vannuchi, entraineur AJA : “L’objectif était de prendre trois points, même si ça s’est passé différemment de ce qu’on pensait, c’est fait. C’est une très belle victoire, on pensait être mis à mal par le duo Maoulida et Koura, ça n’a pas vraiment été le cas. Cela fait sept match sans défaite à la suite, il faut concrétiser tout ça à domicile maintenant. Pour moi Mulumba ne méritait pas un carton rouge et en ce qui me concerne, j’avais déjà un sursis donc je pense être suspendu le prochain match. J’ai beaucoup de respect pour Nîmes Olympique avec qui j’ai connu des bons moments et des moins bons, et puis je suis caveiracois d’adoption.”

Pierre Bouby, joueur AJA : “On a fait un match cohérent. On avait perdu des points contre Nancy, donc là le score est mérité vu la débauche d’énergie. On était un cran au dessus. L’essentiel était les trois points.”

José Pasqualetti. Photo Tony Duret / Objectif Gard

José Pasqualetti. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Michel, joueur N-O : “On avait à coeur de faire un résultat et bonifier notre jeu. Le but concédé nous a condamné à jouer une défense plus basse. C’est dommage de ne pas pouvoir enchainer deux victoires. Après le championnat est serré, on peut se relancer si on gagne le weekend prochain.” 

Pasqualetti, entraineur N-O : “On a pas été bon, on s’est tiré une balle dans le pied avec ce but. En face non plus ils n’ont pas été bon, mais il ont gagné….Après, on savait qu’on serait en difficulté physiquement avec Nabab. Maintenant, je vous laisse nous positionner dans le championnat, ce que je sais, c’est que les joueurs ne trichent pas, ils donnent tout ce qu’ils ont donc ils ont mon soutien. Maoulida est un peu moins bien en ce moment. Ne me parlez pas des joueurs que je n’ai pas pris, je pourrai me mettre en colère. Nous n’avons jamais parlé de podium, si vous voulez rêver faite-le. Être déçu ça ne veut pas dire se flageller.”


Suspendu pour neuf matches suite aux échauffourées lors du derby face à Arles-Avignon, Ousmane Cissikho attend sagement mais avec impatience le moment où il pourra revenir fouler les pelouses de Ligue 2. L’attaquant nîmois se livre pour ShowFoot.

Ousmane Cissokho, vendredi contre Auxerre sera votre 7 ème match de suspension, comment voyez-vous cette fin du tunnel ?

« Enfin j’ai envie de dire. Je vais purger mon 7 ème match et il ne me restera plus que deux semaines avant de retrouver les terrains. »

Revenons à ce derby face à Arles-Avignon qui vous a valu cette suspension. Expliquez-nous votre version des faits …

« Pour moi, j’ai été sérieusement suspendu. Tout ce qui s’est passé dans le tunnel, ce n’est pas moi qui ai commencé. Je trouve juste un peu injuste que Bocaly ait pris que trois matches et moi neuf. Mais je prends mon mal en patience pour revenir plus fort de cette expérience. »

Avec le recul, comment analysez-vous la situation ?

« Je me dis que si c’était à refaire, je ne le referais pas. J’aurais attendu que tout le monde rentre aux vestiaires et moi aussi. En plus le coach compte sur moi. Et au lieu de ça, je pénalise mon équipe et moi-même. « 

Ousmane Cissokho, près deux mois sans jouer, comment vivez-vous cette période ?

« Au début je m’entraînais normalement et je me disais que ça allait vite passer. Mais plus le temps passe, plus je me réfléchis à ce que j’aurais pu apporter à l’équipe parce-que là, je trouve le temps trop long. J’ai envie de retrouver le terrain. Mais c’est aussi ça le sport et il ne faut pas se laisser aller. »

Sur le plan sportif et notamment sur certains matches, ressentez-vous une Cissokho dépendance ?

« Non, je ne pense pas. Le groupe a joué des bons matches en mon absence. Ça s’est vu à Tours où ils ont remporté la première victoire à l’extérieur de la saison. C’est ce qu’attendait le coach : faire 90 minutes plein. Mais je ne pense pas qu’il y ait une dépendance Ousmane Cissokho au Nîmes Olympique. »

Est-ce un nouveau Ousmane Cisskho qui s’apprête à revenir ?

« Je l’espère. Comme c’est parti, j’essaye de me dire que c’est nouveau pour moi. Que je vais arriver comme si j’étais un joker pour remplacer un blessé. J’essaye de me faire ça comme idée. Et je vais faire le maximum pour y arriver. »



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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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