Victor Zvunka a déjà connu la victoire dans ce derby...avec Nîmes (4-1, le 02/11/2012) . |DR|

Victor Zvunka a déjà connu la victoire dans ce derby…avec Nîmes (4-1, le 02/11/2012) . |DR|


La notion de derby existe t-elle encore de nos jours ?
Victor Zvunka : « Oui elle existe toujours car on est qu’à 40 kilomètres. On est dans le tempo du football, c’est comme Metz-Nancy. Mais je vois ce que vous voulez dire. Il ne reste plus beaucoup de locaux ici et là-bas donc c’est vrai que c’est difficile. Quand on disait derby à l’époque, c’est parce-que c’était des joueurs qui étaient formés là-bas contre des joueurs qui étaient formés ici-même. Vous allez rarement dans le club voisin mais avec le football moderne, tout le monde peut jouer de partout. Mais ça n’a plus la même saveur qu’avant ».
José Pasqualetti : « Elle existe par rapport à la proximité des villes de Nîmes, Arles et Avignon, mais surtout par rapport aux supporters. Au niveau des joueurs, cette notion est moindre, cette année ils sont là, l’année suivante ils sont ailleurs. Il n’y a que pour les joueurs pure souche que cette notion est importante ».

Quel regard portez-vous sur l’adversaire ?
V.Z. : « Ils ont eu un moment difficile parce-qu’ils ont eu cette affaire(ndlr. l’affaire des matchs présumés truqués). Il y a eu la trêve hivernale et après ils ont bien rebondi. Mis à part la défaite en Coupe de France contre Monaco, pour le reste ils sont invaincus. Ils ont fait de bons matchs et marquent des buts. J’ai vu plusieurs de leurs matchs mais je garde pour moi ce que j’ai pu observer pour essayer de gagner le match. Si on veut se sauver, ce sont les matchs à la maison qui sont les plus importants ».
J.P. : « C’est un adversaire mal classé qui s’est renforcé au mercato et qui sera déterminé. Ils ont besoin de points et vont vouloir nous accrocher. Ils jouent leur survie. En ayant galéré pendant quelques années à Istres, j’ai beaucoup de respect pour cette équipe donc nous allons prendre ce match avec beaucoup de sérieux. Leur situation fait que ça va être un match compliqué car ils vont vouloir les trois points et nous aussi ».


Et un derby à ce moment de la saison peut-il faire basculer une saison ?
V.Z. : « Pas plus qu’un autre match. Pour moi, il y aura trois points. Le hasard fait que c’est Nîmes mais le reste … Seuls les trois points m’intéressent. Qu’importe l’adversaire qui vient, que ce soit Auxerre, Troyes ou un autre, c’est la même chose ».
J.P. : « Pourquoi ça ferait basculer la saison ? Nous avons 15 points d’avance sur l’ACA. Si ce soir Nîmes bat Arles-Avignon, eux seront mal en point et nous, on se sera rapproché un peu plus de notre objectif qui est le maintien. Je pense que s’il y a une équipe qui doit jouer avec la peur au ventre ce soir, c’est bien Arles-Avignon ».

Pensez vous qu’il faut un certain type de profil de joueur pour cette rencontre ?
V.Z. : « Aujourd’hui, on a décidé de recruter offensivement. Ça montre qu’il y avait des problèmes de ce côté-là. Plus mauvaise attaque du championnat et plus mauvaise défense aussi. Mais je reconnais un certain équilibre dans le sens où si tu défends bien, tu attaques comme il faut. Les premiers défenseurs seront les attaquants et si on pose les problèmes à l’adversaire, le ballon reviendra moins souvent chez nous ».
J.P. : « Non, on n’est pas au hockey ou au football américain où un seul joueur peut faire la différence. C’est à la fois un derby et un match comme les autres. Il va falloir des vrais joueurs de foot qui auront du caractère et de la personnalité ». 
Propos recueillis par Quentin GIL et Loïc CHALVET

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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