Marsiglia relève le défi

27/03/2014 05:35
René Marsiglia est en poste à Nîmes depuis fin 2013. - René Marsiglia est en poste à Nîmes depuis fin 2013. - (Photo Maxppp)René Marsiglia est en poste à Nîmes depuis fin 2013. - (Photo Maxppp)
 
René Marsiglia est en poste à Nîmes depuis fin 2013. - (Photo Maxppp)

Arrivé à Nîmes en fin d’année 2013, René Marsiglia a enchaîné les bons résultats avec des Crocos qui sont pourtant toujours relégables.

Ce n'est un secret pour personne, le football n'est pas une science exacte. La preuve avec le Nîmes Olympique : la saison dernière, les Sudistes ont joué la montée en Ligue 1 quasiment jusqu'au bout, avant de craquer en fin de championnat ; mais cette saison, ils n'ont presque jamais dépassé la 14e place, logeant la majorité du temps dans la zone rouge. Une situation qui avait d'ailleurs poussé Jean-Louis Gazeau, le président nîmois, à se séparer de Victor Zvunka le 19 décembre dernier. Une semaine plus tard, il fut remplacé par l'ancien entraîneur de l'OGC Nice, René Marsiglia, qui a pour mission de sauver le club du Gard.

Comment s'est passée votre arrivée à Nîmes ?

« Après un an passé aux Émirats arabes unis (il était entraîneur du Dubaï club en 2012-2013, NDLR), j'ai éprouvé le besoin de revenir en France. Si je suis venu à Nîmes, je l'ai fait par rapport à un homme avec lequel j'ai des rapports privilégiés depuis une dizaine d'années, le président Jean-Louis Gazeau. Il y avait déjà eu deux occasions manquées entre nous, la troisième a été la bonne. »

 " En deux ou trois matchs, on peut faire le yo-yo "

Quel bilan tirez-vous de votre expérience à Dubaï ?

« L'objectif de départ a été respecté. Au début, je devais rester deux ans, mais je n'ai pas été conservé après les vacances. Cela dit, je suis déjà content d'avoir réussi à faire une saison entière : depuis mon départ, le club a déjà changé trois fois d'entraîneur. C'est une expérience qui a été enrichissante (je ne parle pas du côté financier), mais dans le sens où c'est un pays qui n'a pas forcément la culture football, même si les joueurs sont en demande. Il y a tout à faire, que ce soit au niveau de l'intendance, du jeu, des entraînements… »

Depuis votre arrivée, Nîmes n'a perdu que deux matchs (face à Troyes, 2-1, et Clermont, 1-0). Le maintien est bien engagé ?

« Les débuts se sont bien passés, on s'est tout de suite mis dans le bain en engrangeant de la confiance avec une victoire face à Laval (3-1). Mais on a toujours eu des matchs au couteau, avec de faibles écarts, sauf contre Tours (3-0) et Niort (4-1) où les scores sont un peu flatteurs. C'est positif même si ça ne se ressent pas encore au classement, nous ne sommes pas les seuls à avancer. La situation est délicate mais il ne faut rien lâcher. »

D'après vous, combien de points faudra-t-il avoir en fin de saison pour se maintenir ?

« Je ne suis pas de ceux qui sont dans cette philosophie, je ne veux pas me projeter. On doit prendre le maximum de points, il y a beaucoup d'équipes qui sont dans la même situation que nous. On se rend compte aussi qu'en deux ou trois matchs, on peut faire le yo-yo, cela a été le cas pour Istres, Brest et même Châteauroux. Tout peut aller très vite dans un sens comme dans l'autre. »

Votre équipe encaisse généralement peu de buts, sauf lors du dernier match, face à Lens (3-3). Que s'est-il passé ?

« C'était un match un peu fou. On fait un bon début de rencontre, on a des occasions de faire le break qu'on ne parvient pas à convertir. Le souci, c'est qu'on a pris des buts évitables. Globalement, le nul est assez logique. J'ai même été surpris en revoyant le match, je pensais qu'on avait été plus ballottés que ça en deuxième mi-temps, mais globalement, on a bien tenu. »

Demain, vous affrontez la Berrichonne, un adversaire direct. Que pensez-vous de l'équipe ?

« J'ai vu leurs matchs contre Metz et Caen. Il y a un groupe énergique, assez efficace dans tous les domaines, avec une grosse discipline. Le changement de coach a relancé certains joueurs. Psychologiquement, ils se sont remis sur le bon chemin et je m'attends à un match difficile. »

 Berrichonne - Nîmes, demain à 20 h, stade Gaston-Petit.

http://www.lanouvellerepublique.fr/

 

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Stanislas Golinski
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Stanilas Golinski quand il avait 80 ans, toujours fidèle à Nîmes
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